Actualités | Adhésion à une Association de Gestion Agréée (AGA) : de sacrés atouts… !

Adhésion à une Association de Gestion Agréée (AGA) : de sacrés atouts… !

Au 31 décembre 2022, l’un des avantages fiscaux attaché à l’adhésion à une Association de Gestion Agréée devrait être supprimé. Pour autant, être membre de l’Angiil est toujours un sacré atout et permet d’avoir de nombreuses bonnes cartes en main…  

Dans de nombreux articles ou pour beaucoup d’experts-comptables et de conseillers, l’adhésion à une Association de Gestion Agréée apporte un unique bénéfice : la non-majoration du bénéfice. Du coup, devant sa suppression annoncée pour le 1er janvier 2023, le même « conseil » revient souvent : démissionner de son AGA. Enorme erreur !! Car être membre de l’Angiil permet de bénéficier de bien d’autres atouts…

Parmi les atouts des AGA : des avantages fiscaux et financiers

En effet, suivre ce « conseil » reviendrait à vous faire perdre un autre avantage fiscal : la réduction d’impôt pour frais de comptabilité. D’un montant maximal de 915€, cette réduction est exclusivement réservée aux adhérents d’une AGA comme l’Angiil. Elle n’est jamais attribuée en cas de visa fiscal délivré par un expert-comptable.

De surcroît, côté finances, le montant de l’adhésion à l’Angiil (234 € ou 60 € TTC selon les situations) est très vite rentabilisé. Déductible, cette cotisation ouvre ainsi la porte à de nombreux tarifs préférentiels. Parmi eux :

  • l’accès gratuit à un cabinet d’avocat en présentiel ou par téléphone avec, même, réduction de 10% sur les tarifs des missions juridiques rattachées à l’exercice libéral
  • des tarifs réduits sur plus de 15 000 offres loisirs comme seuls les grands comités d’entreprise le proposent. Il peut s’agir de places de spectacles ou de cinéma, de forfaits de ski, de séjours de vacances, de billets d’entrée de parcs d’attraction ou de zoos…
  • des tarifs préférentiels sur les prestations de l’Angiil qui ne sont pas comprises dans le montant de l’adhésion. On peut ainsi citer : le logiciel de comptabilité AngiilCompta, l’Examen de Conformité Fiscale, l’offre « Ma Retraite accompagnée » .

Autre atout lié à l’adhésion à une AGA : l’assurance de rester maître de son cabinet…

Mais surtout, adhérer à une AGA (et à l’Angiil en particulier) permet d’être libre, autonome et indépendant. Bref, seul(e) maître de son cabinet. Ainsi, votre adhésion à l’Angiil vous permet de bénéficier de très nombreux services :

  • un accompagnement et une assistance personnalisée pour votre comptabilité et vos déclarations fiscales et sociales…
  • … allant, même, pour vous aider jusqu’à la prise en main à distance de votre propre logiciel de compta (quel qu’il soit)
  • de très nombreuses réunions d’information en présentiel ou en visio. On vous y donne des conseils fiscaux, astuces compta et autres éléments de réflexion (voiture électrique ou pas ?…)
  • des newsletters mensuelles vous permettant de connaître les infos indispensables à la tenue bonne marche de votre cabinet
  • … et même la possibilité de déposer gratuitement des petites annonces pour trouver un remplaçant, une collaboratrice, voire, céder votre patientèle.

… et d’être tranquille côté administration des impôts

Reste que l’adhésion à une AGA (dont l’Angiil), permet de détenir une carte maîtresse : la bienveillance de l’administration fiscale.

En effet, l’agrément d’Etat dont l’Angiil bénéficie l’oblige à réaliser chaque année plusieurs procédures sur les déclarations fiscales de chacun de ses adhérents. Lesquelles ? Le contrôle formel, l’examen de concordance, de cohérence et de vraisemblance (ECCV), et le compte-rendu de mission (CRM). Se rajoute ensuite, de façon aléatoire, l’examen périodique de sincérité (EPS).

Toutes ces opérations sont réalisées dans un seul but : sécuriser et fiabiliser votre parcours fiscal. Connaissant le professionnalisme des experts qui accomplissent ces missions dans les AGA, l’administration fiscale est alors rassurée et considère votre dossier comme fiable. Du coup, le risque de contrôle fiscal est, pour vous, très limité.

Dernier atout : rester décisionnaire de VOTRE futur !

Enfin, l’Union faisant toujours la force, adhérer à une AGA (et en particulier à l’Angiil) permet, aussi, de peser. Ainsi, lorsqu’un dysfonctionnement ou des erreurs sont repérés sur un document administratif, l’Angiil n’hésite pas à interpeller les administrations. Forte de ses 8000 adhérents, elle obtient alors toujours explication et/ou correction… ce qui est impossible pour un expert-comptable isolé.

A l’écoute et au service de ses adhérents, une AGA comme l’Angiil a donc bien d’autres atouts que le seul avantage fiscal de la non-majoration des bénéfices. Sans oublier qu’au sein d’une AGA, l’adhérent est aussi acteur. A l’Angiil, par exemple, chaque adhérent peut voter et donner une direction d’action… Ce qui n’est pas le cas des soignants libéraux qui confient leur avenir à des sociétés commerciales.

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Flash-infos
81% des Idels insatisfaits de leur travail

Avec 64% des infirmiers et infirmières qui se déclarent très insatisfaits de leur travail (alors que seuls 3% des actifs actuels toutes professions confondues le déclarent également) la profession infirmière ne séduit plus. Le mécontentement est même encore plus important parmi les libéraux, puisque 81% des Idels sont actuellement insatisfaits de leur travail. Résultat : “si c’était à refaire”, 60% des infirmiers ne choisiraient pas ce métier (et même 63% chez les seuls libéraux). En effet, si la dimension relationnelle reste au cœur des motivations à exercer cette profession, le sentiment d’isolement, le stress, la fatigue et le manque de reconnaissance l’emportent désormais, accentué, chez les libéraux, par un sentiment d’abandon vis-à-vis du Ségur de la Santé. Enfin, les Ide restent aussi très critiques vis-à-vis de la politique de santé menée actuellement. Pour 66% d’entre eux, les solutions jugées prioritaires pour faire évoluer le système de santé reposent sur une augmentation des effectifs (95%), mais aussi de la rémunération (89%), tandis que 75% attendent un changement des méthodes de management, 72% une réduction de la charge administrative et 69% une augmentation des moyens matériels. Pour connaître les détails de cette étude Ifop/collectif Charlotte K/Infirmiers.com/SPS qui a réuni plus de 4183 réponses, cliquez ci-dessous !

Etude

Numérique en santé 2023-2027

La feuille de route du numérique en santé 2023-2027 a été dévoilée le 17 mai dernier. Elle s’organise en 4 axes, 18 priorités et 65 objectifs. Outre la création d’une version numérique pour les carnets de santé des enfants et la mise en œuvre d’actions de prévention personnalisée pour chaque patient via le service « Mon espace santé », il est également prévu que les professionnels de santé puissent accéder plus facilement à l’historique de santé de leurs patients, gagner du temps via les ordonnances numériques, communiquer de façon instantanée et sécurisée avec leurs confrères et consoeurs, bénéficier d’une formation au numérique en santé… Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter la nouvelle feuille de route numérique en santé ci-dessous !

Feuille de route

IFSI : des abandons d’étude trois fois plus nombreux qu’en 2011 !

Depuis 2020, les quotas de places dans les IFSI augmentent régulièrement : selon le Ministre de la Santé, le nombre d’Ide en formation a, ainsi, augmenté de +20% entre 2020 et 2023. Toutefois, dans le même temps, le nombre d’abandon d’études ne cesse également de croître : selon une étude de la Drees (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques), si le rythme d’abandons continue sur la même lancée, 21,9% des étudiantes infirmières intégrés en Ifsi en 2020 laisseront tomber leurs études alors qu’elles n’étaient que 10,5% pour la promotion intégrée en 2011. Ce phénomène toucherait particulièrement les hommes : pour la promotion 2018, 18,5% des hommes ont ainsi abandonné l’IFSI contre 12,5% des femmes. La profession infirmière demeure donc la plus touchée cette lassitude : en effet, le taux d’abandon en 1ère année s’élève à 10% en Ifsi, contre 6% pour les formations de pédicure-podologue, 2,2% pour les sages-femmes et 1,10% pour les kinés. Pour en savoir davantage, lire l’étude ci-dessous !

Etude

Loi Rist (accès aux soins) : des avancées finalement limitées…

Bénéficiant de la procédure accélérée, la proposition de loi Rist avait été déposée en janvier 2023. Elle prévoyait initialement un accès direct relativement large aux Infirmiers en Pratique Avancée, aux orthophonistes et aux kinés, mais aussi un élargissement des compétences infirmières avec la possibilité de prendre en charge la prévention et le traitement des plaies ainsi que la prescription d’examens complémentaires (cf. flash-infos consacré à « la Santé à l’Assemblée Nationale » du 18 janvier 2023). Mais la discussion parlementaire en a décidé autrement… Résultat : le texte définitif de la loi Rist réserve l’accès direct aux professions ci-dessus énoncées et l’élargissement des compétences infirmières dans le domaine des plaies qu’aux professionnels exerçant en établissement de santé ou maison/centre de santé, mais pas dans les CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé). Lot de consolation : des expérimentations sur 5 ans dans 6 départements pourront être lancées… Pour accéder au texte de loi définitif, c’est ci-dessous…

Texte de loi

Kinés : la règle du professionnel le plus proche s’applique de nouveau !

Pour faciliter l’accès aux soins des patients, l’article 13 de la NGAP des masseurs-kinésithérapeutes avait été suspendu pendant la crise du Covid-19. Pour rappel, il prévoit que le remboursement accordé pour le déplacement d’un masseur-kinésithérapeute ne peut excéder celui du kiné le plus proche de la résidence du malade. Au vu de la situation sanitaire, cette mesure dérogatoire a été supprimée : depuis ce 5 mai 2023, la règle du professionnel le plus proche s’applique donc de nouveau.

Communiqué