Préparer sa retraite pour éviter la baisse de ses revenus

Tout le monde le sait : une fois à la retraite, le niveau de vie diminue. Sauf… pour celles et ceux qui ont anticipé. L’Angiil vous livre dix conseils pour préparer votre retraite et, ainsi, éviter une trop forte baisse de vos revenus…
Evaluer vos besoins financiers d’après-retraite
Electricité, gaz, téléphone, assurance habitation, entretien de la voiture ou alimentation… Que vous soyez actif ou retraité, certaines dépenses seront toujours là. D’autres, par contre, auront peut-être disparu. Si établir un budget est important pour éviter les mauvaises surprises lorsque l’on est actif, anticiper ses besoins financiers à l’heure de la retraite est essentiel. Pour préparer sa retraite, c’est même une règle d’or !
En conséquence, il est important de faire le point. Ainsi, quand vous serez retraité(e)…
- vos enfants, seront-ils tous autonomes financièrement ?
- si vous êtes propriétaire, aurez-vous fini de payer vos emprunts immobiliers ? Votre logement, aura-t-il besoin de rénovations ?
- si vous êtes locataire, envisagez-vous d’acheter ? De déménager dans un logement plus petit ? De vivre dans une résidence senior ?
- Votre voiture, devra-t-elle être changée ?
- …
En faisant cet état des lieux, vous aurez déjà une idée de vos futures grosses dépenses de retraité(e). Il s’agira, ensuite de compléter votre budget au mieux possible. Pour ce faire, pensez à :
- additionner le montant annuel des dépenses incompressibles (alimentation, assurances…)
- tenir compte d’une durée moyenne de retraite de 20 à 24 ans (espérance de vie moyenne d’un travailleur indépendant après son départ en retraite selon l’Insee)
- rajouter une inflation moyenne annuelle de +2% (taux observé par l’Insee entre 2000 et 2024)
- prévoir une somme pour des imprévus
Ainsi, vous aurez une idée plus ou moins fine des dépenses totales que vous engagerez pendant la totalité de cette période de votre vie. Ce qui permet de bien préparer sa retraite, d’éviter tout stress , mais aussi (et surtout) de connaître approximativement le niveau de revenus mensuels à atteindre pour pouvoir maintenir votre niveau de vie.
Dresser un 1er état des lieux de votre future retraite
La pension mensuelle moyenne de droit direct (c’est-à-dire hors réversion) versée par la Carpimko s’élève actuellement à 1023 € (1430€ pour les kinés, 818€ pour les infirmières). En effet, les soignants libéraux sont, généralement, poly-pensionnés puisqu’ils ont travaillé dans d’autres secteurs que le libéral. La pension versée par la Carpimko (régime de base + complémentaire + Avantage Social Vieillesse) se rajoute donc à celle(s) de :
- l’Assurance Retraite : retraite de base du privé et de la fonction hospitalière, en substitution à la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales)
- l’Agirc-Arrco : complémentaire du secteur privé
- l’Ircantec ou la RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique) : complémentaire du secteur public.
Pour autant, ne rêvez pas ! Les pensions des professions libérales se limitent à maximum 50% de leur revenu d’actif…
Pour préparer sa retraite, un premier état des lieux s’avère donc nécessaire pour :
- comprendre le déroulé de la liquidation retraite et vous y préparer
- avoir une 1re idée du futur montant de votre pension
- cerner l’effort que vous avez à réaliser pour équilibrer votre futur budget de retraité.
Pour le réaliser, surfez sur le site info-retraite.fr : ce site permet de retrouver l’historique de votre carrière, les différents régimes auxquels vous avez cotisé et le nombre de trimestres validés. Une estimation de votre future pension est également possible. Toutefois, cette simulation est loin d’être parfaite.
Pour plus d’infos, les experts Angiil, spécialistes de Ma Retraite Accompagnée, peuvent vous guider. Ils proposent ainsi de réaliser 3 à 10 ans avant la retraite :
- un rendez-vous simple, d’une heure, pour obtenir des conseils généraux (120€, 80€ pour les adhérents Angiil)
- un rendez-vous approfondi pour des conseils 100% personnalisés (300€, 240€ pour les adhérents Angiil).
Ces deux prestations sont éligibles à un crédit d’impôt de 50%.
Acheter votre résidence principale (ou solder vos emprunts immobiliers)
Un constat s’impose : actif ou retraité, le logement représente en moyenne 27% des dépenses des ménages français. D’où une idée : pour préparer sa retraite et préserver son niveau de vie pendant cette période, il est bon de faire l’acquisition de sa résidence principale lorsque ses revenus d’actifs le permettent encore ! En suivant ce conseil, vous ne serez plus soumis au paiement d’un loyer, ni aux augmentations de prix de votre loyer.
Mais attention ! Etre propriétaire de sa résidence principale implique de solder les emprunts immobiliers qui y sont attachés. C’est à cette seule condition que votre pouvoir d’achat augmentera. A noter : des dépenses « résiduelles » devront cependant toujours être honorées, à l’exemple de la taxe foncière, des charges de copropriété ou des travaux d’entretien courant.
Etre propriétaire permettra également de vous procurer, éventuellement, des revenus supplémentaires. Ainsi, vous pourrez :
- vendre votre résidence pour en acquérir une autre, plus petite (cas de veuvage par exemple ou de départ des enfants de la maison). Le différentiel de prix pourra alors vous permettre d’augmenter votre niveau de vie ou d’alimenter une épargne
- louer partiellement ou en totalité votre bien immobilier. Les revenus perçus pourront alors vous permettre de payer votre présence en Ehpad par exemple, ou de vous rapprocher de vos enfants en louant une autre résidence
- vendre votre maison ou votre appartement en viager. Tout en continuant à l’occuper, vous percevrez alors un bouquet (somme versée à la signature) et une rente mensuelle jusqu’à la fin de votre vie. Ces deux éléments bénéficient d’exonération ou d’abattement au niveau des impôts. De surcroît, vous serez libéré des coûts de gros travaux ou grosses réparations, qui deviennent à la charge de l’acheteur. A noter : un viager peut être réversible, c’est-à-dire qu’au décès du vendeur, la rente continue d’être versée au conjoint survivant.
preparer sa retraite en Diversifiant l’épargne financière
Pour préparer sa retraite, la capitalisation (épargner pour sa propre retraite) a le vent en poupe. Reste à trouver ce qui vous conviendra le mieux…
La plus simple est d’épargner sur un livret A ou un Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS). En les utilisant jusqu’au plafond, vous disposerez d’un capital de 33 900 €. Mais si ce dernier est utilisable à tout moment, garanti par l’Etat et net de fiscalité, il est aussi peu productif d’intérêt…
Du côté de l’épargne à long terme, deux solutions principales existent. Premièrement, le plan d’épargne retraite individuel (PERIN ou PERI). Son mécanisme est simple : actif, vous réalisez des versements volontaires. Retraité(e), vous percevrez un capital, une rente ou un mix des deux. En termes de fiscalité, deux options :
- soit, vous déduisez les versements de vos revenus imposables dans la limite d’un plafond, et vous paierez des impôts à la sortie de votre PER sur votre rente ou votre capital
- soit vous ne les déduisez pas, et vous paierez des impôts sur une fraction de votre rente ou sur les seuls intérêts et plus-values de votre capital.
L’autre grande solution d’épargne financière est l’assurance-vie. Actif, vous y effectuez des versements mensuels ou ponctuels. Retraité(e), vous récupérez votre capital en tout ou partie, et sans aucune fiscalité si votre contrat a plus de 8 ans.
Attention cependant ! Les PER tout comme les supports d’assurance-vie ne comportent aucune garantie de capital. Il convient donc de vous rapprocher d’un conseiller en patrimoine ou bancaire pour étudier votre situation personnelle avant de vous lancer sur de telles pistes.
Enfin, n’oubliez pas que l’un de vos anciens employeurs a pu souscrire un produit d’épargne retraite collectif et l’abonder pour vous. Vous pourrez les retrouver via info-retraite.fr, à la rubrique « mon épargne retraite » de votre espace privé.
Investir dans l’immobilier locatif pour particulier ou entreprise
L’immobilier locatif est une autre piste pour préparer votre retraite. Cette démarche doit cependant être mûrement réfléchie car les conditions financières et fiscales ne sont pas identiques selon qu’il s’agit d’ :
- un logement ou un local professionnel…
- … meublé ou vide…
- … à louer en courte ou longue durée.
Pour autant, le bilan final peut être très positif :
- déduction d’une partie de votre investissement du montant de votre impôt grâce aux dispositifs fiscaux en vigueur si vous choisissez l’immobilier locatif pour particulier (les seuls Denormandie et Loc’Avantages depuis le 1er janvier 2025)
- perception de loyers qui vous apportent un complément de revenus. Pendant le financement de votre bien, les loyers pourront même compenser l’effort financier d’achat
- constitution d’un patrimoine que vous pourrez toujours revendre si nécessaire.
Attention ! La gestion administrative du bien (parfois lourde) vous reviendra, sauf si vous le mettez en agence. Dans ce cas, des frais supplémentaires sont à prévoir. Voilà pourquoi certains conseils dirigent vers l’immobilier en SCPI (société civile de placement immobilier), dont la gestion quotidienne est plus simple mais la fiscalité moins aisée !
A noter : l’immobilier locatif professionnel n’est pas à négliger. Il présente de nombreux avantages :
- rentabilité plus importante
- risques de loyer impayés amoindris
- rédaction des baux commerciaux ou professionnels plus souple.
C’est un secteur dans lequel vous pouvez d’ailleurs vous lancer facilement en achetant, en premier lieu, votre propre cabinet pendant que vous êtes actif. Puis vous le passez à la location dès votre retraite… Sur ce dernier sujet, les experts de l’Angiil peuvent vous aider à faire le point de la situation.
Enfin, il est important de se rappeler que l’investissement dans l’immobilier locatif est peu liquide. C’est-à-dire que la vente de votre bien (ou la cession de vos parts de SCPI) peut prendre du temps…
Effectuer des « versements pour la retraite » (rachat de trimestres)
Depuis la loi Fillon d’août 2003, il est possible d’effectuer des « versements pour la retraite ». Ceci permet soit :
- d’augmenter son nombre de trimestres afin d’atteindre plus facilement l’âge du taux plein
- d’acquérir des trimestres ET des points supplémentaires afin de cotiser moins longtemps ET d’augmenter le niveau futur de votre pension.
Cette opération peut se révéler intéressante pour préparer sa retraite si votre carrière comporte des périodes pendant lesquelles vous n’avez pas ou peu cotisé : années d’études, stages d’études, emplois à l’étranger, années incomplètes pendant lesquelles vous avez validé moins de 4 trimestres… Il est possible de racheter 12 trimestres maximum.
La demande de rachat peut s’effectuer si vous :
- êtes âgé(e) d’au moins 20 ans et de moins de 67 ans
- n’êtes pas retraité(e).
Le coût d’un rachat de trimestres varie alors selon l’option choisie (trimestres ou trimestres + points), mais aussi de l’âge et du niveau de revenus. Ainsi :
- plus vous êtes jeune, moins le coût est élevé
- plus votre revenu moyen d’activité libérale des 3 dernières années est élevé, plus le trimestre coûte cher
Le paiement peut être échelonné sur 1 à 5 ans, mais des majorations sont appliquées.
Les demandes de rachat et versements pour la retraite s’effectuent alors auprès :
- de la Carpimko s’il s’agit de versement pour années incomplètes et que vous y étiez affilié(e) durant les années concernées
- du premier régime de retraite auquel vous avez cotisé après l’obtention de votre diplôme s’il s’agit de versements pour vos études supérieures. A noter : si vous êtes âgé(e) de moins de 40 ans et que vous souhaitez racheter vos trimestres d’étude, vous pouvez bénéficier d’une réduction forfaitaire dans la limite de 4 trimestres rachetés.
A ne pas négliger ! Les « versements pour la retraite » sont intégralement déductibles des revenus imposables.
Retarder son départ à la retraite pour bénéficier de surcote
Comme tous les autres actifs, les soignants libéraux sont concernés par la réforme des retraites de 2023 qui prévoyait :
- décalage progressif de l’âge minimum de départ à la retraite
- augmentation de la durée de cotisation.
Mais cette réforme leur a également réservé une jolie surprise : l’augmentation du taux de surcote du régime de base, passé au 1er octobre 2023 à 5% contre 3% auparavant.
En effet, travailler quelques mois de plus que l’âge de départ à la retraite permet d’augmenter de façon significative le niveau de sa future pension de retraite. La raison ? La surcote qui s’applique pour votre régime de retraite de base. Cette dernière est accessible à deux conditions :
- avoir atteint l’âge légal du départ en retraite
- totaliser davantage de trimestres que les 172 requis.
Financièrement, ceci se traduit par l’application sur votre retraite de base Carpimko d’une majoration de 1,25% pour chaque trimestre civil complet cotisé au-delà des 172 requis. Du coup, si vous travaillez, par exemple, 4 trimestres supplémentaires, votre pension de retraite de base sera majorée de 5 %. Et encore mieux ! Cette surcote s’applique également sur la retraite complémentaire versée par la Carpimko. Seule la retraite ASV n’est pas concernée. Conséquence directe : plus vous reculez votre âge de départ, plus vous améliorez votre pension de retraite !
preparer sa retraite en Maximisant ses droits
La retraite n’est pas versée automatiquement : il s’agit d’en faire la demande. Et attention ! Il s’agit d’être très attentif pour constituer son dossier. En effet :
- une erreur sur la saisie de vos années en libéral
- une inexactitude sur le comptage de trimestre
- la non-prise en compte de votre service militaire (ou de vos congés maternité)
- l’absence de déclaration de vos enfants
- la non-récupération de vos périodes travaillées à l’étranger
- une erreur dans le montant de vos salaires ou revenus passés
- …
… et vous voilà pénalisé(e), doté(e) d’un montant de pension inférieur à ce qu’il devrait normalement être. Enfin, il s’agit également de déposer son dossier au bon moment. Car à quelques semaines près, vous pouvez perdre (ou gagner) en niveau de pension.
Face à la galère que représente une demande de liquidation de retraite, les experts de l’Angiil peuvent vous aider. Via « Ma Retraite Accompagnée », service d’accompagnement administratif au départ à la retraite, ils :
- réalisent des simulations permettant de choisir la date de départ en retraite qui sera le plus avantageuse pour vous
- vous accompagnent dans la résolution des anomalies
- constituent votre dossier de liquidation et suivent toutes les demandes d’informations supplémentaires demandées par les différentes caisses de retraite
- et, même, établissent une estimation des charges et impôts que vous aurez à payer sur votre dernière année d’activité.
Pour chacune de ces phases, l’accompagnement est évidemment 100% individuel et personnalisé. Vous serez, d’ailleurs, suivi par le même expert tout au long des 6 à 24 mois que dure cette prestation. Cerise sur le gâteau : « Ma Retraite Accompagnée » est déductible à 100% sur votre déclaration 2035, ou éligible à un crédit d’impôt de 50% sur votre déclaration de revenus 2042 (avance immédiate possible). Préparer sa retraite en faisant des économies d’impôts, que demander de mieux ?
Cumuler activité de soignant libéral et retraite
Continuer (ou reprendre) son activité de soignant libéral et la cumuler avec sa retraite est possible. La réforme de 2023 l’a d’ailleurs favorisé en instituant la possibilité d’acquérir de nouveaux droits. Mais chaque Caisse de retraite dispose d’une certaine autonomie en la matière. A la Carpimko, deux possibilités de cumul activité-retraite sont possibles.
Premier d’entre eux, le cumul intégral est accessible à deux conditions : avoir atteint l’âge légal de la retraite ET validé tous ses trimestres. Dans ce cas :
- vous percevez votre pension de retraite, avec un montant fixe
- vous cotisez pour votre 2é activité : vous obtenez alors des points dans les régimes de base et complémentaire
- à la liquidation de votre 2é activité, une 2é pension de retraite vous est versée. Son montant s’additionne à la première.
Mais attention !
- les points du régime de base de votre 2é activité sont plafonnés
- la cotisation au régime complémentaire de votre 2é activité est limitée à la seule partie forfaitaire : les points récupérés sont donc très limités
- la cotisation ASV reste due pendant votre 2é activité, mais n’apporte aucun nouveau droit.
Le deuxième type de cumul activité-retraite servi à la Carpimko est dit « plafonné ». Il s’applique lorsque vous ne remplissez pas les conditions du cumul intégral. Dans cette situation, l’addition de vos revenus (retraite + activité) ne doit pas dépasser un certain plafond (47100 € en 2025). De surcroît :
- le montant de votre pension de retraite peut être suspendu ou réduit si vous dépassez le plafond de revenus
- et, surtout, vous cotisez pour votre 2é activité… mais vous n’obtenez aucun nouveau droit supplémentaire.
Face à l’ensemble de ces contraintes, il est impérieux de bien étudier sa situation avant de se lancer dans un tel cumul. Pour plus de précision, s’adresser directement à la Carpimko.
Développer des sources alternatives de revenus pour compléter votre retraite
Outre les solutions traditionnelles ci-dessus énoncées, il existe d’autres moyens de préparer sa retraite. Un peu d’imagination… et vous trouverez sans doute de nouvelles idées pour vous gérer de nouveaux revenus. Ainsi, parmi les bon plans et tuyaux, vous pourriez :
- louer d’autres biens que l’immobilier : votre voiture particulière, votre piscine…
- participer à des sondages rémunérés (attention au choix du site ou de l’application !)
- être apporteur d’affaires pour des agents immobiliers et percevoir une commission lors de la vente (site Propertips de IAD, HB Propriétés…)
- devenir client mystère dans des magasins pour prendre en photos certains produits ou rayons (BeMyEye, BVA Mystery shopping, Qualimétrie…)
- penser aux solutions de cashback (remboursement d’une partie de vos achats si vous les réalisez à partir d’une application ou d’un site web, mais là aussi attention au choix de ce dernier !)
- profiter de votre talent pour vendre vos propres créations (peinture, sculpture, jouets en bois…)
- proposer vos services pour du coaching (kinés ou psychologue), comme dame ou homme de compagnie (infirmier) ou comme enseignant, aide aux devoirs…
- vous lancer dans le gardiennage (home-sitting) de propriétés pendant certains mois d’été (ou d’hiver selon leur localisation)
- apposer un panneau publicitaire sur votre pignon de maison ou votre voiture…
Bref, sans y passer trop de temps, et parfois en vous amusant, de très nombreuses possibilités de compléments de revenus existent. Reste qu’il faudra, quand même, disposer d’un cadre juridique et fiscal pour bénéficier de ses revenus alternatifs. Car si certains se font sous la forme de contrats à durée déterminée, d’autres nécessiteront de passer par la création d’une micro-entreprise. Attention alors à vous assurer du type de cumul activité/retraite (intégral ou plafonné) dont vous pouvez bénéficier !