Mot de passe oublié

Actualités Déclaration d’impôts : comment l’optimiser

Déclaration d’impôts : comment l’optimiser

Comment ne pas payer un euro d’impôt de trop ? Une solution : optimiser au maximum votre déclaration d’impôts. Comme tous les ans, il convient donc d’être vigilant et de ne pas se débarrasser de cette formalité à la va-vite. L’exercice reste, en effet, complexe et plein d’écueils ! L’Angiil vous donne 15 conseils…

BIEN COMPRENDRE LE DISPOSITIF DE L’IMPôT SUR LE REVENU

Etablir une déclaration d’impôts est une obligation légale dès lors que vous :

  • êtes domicilié en France
  • exercez une activité professionnelle en France
  • ou détenez vos principaux investissements en France.

Le principe de l’impôt sur le revenu est de taxer tous les revenus du foyer fiscal. Ce dernier se compose de :

  • un contribuable
  • son conjoint
  • ses enfants ou personnes à charge.

Le montant de l’impôt à payer dépend alors de 7 facteurs :

  • le revenu brut du foyer. C’est la somme des revenus perçus par tous les membres du foyer pendant l’année : salaires, pensions, retraites, BNC, BIC, bénéfices agricoles, revenus fonciers, revenus mobiliers, plus-values sur valeurs mobilières ou sur l’immobilier
  • les abattements forfaitaires spéciaux qui s’appliquent dans certaines situations personnelles (invalidité, personne âgée, rattachement d’enfant marié…)
  • les déductions fiscales (dites aussi charges déductibles) que vous pouvez appliquer (pensions alimentaires, cotisation d’épargne retraite, …)
  • le nombre de parts fiscales du foyer. Ce dernier dépend de la situation personnelle (célibataire, couple marié, ancien combattant…) et familiale (nombre d’enfants ou de personnes à charge)
  • le barème de l’impôt : celui-ci comporte 5 tranches de revenu (de 0 à 11 497 € puis de 11 947 € à 29 315 €…) auxquelles on applique un taux d’imposition variant de 0% à 45%. Pour le calcul de l’impôt, le revenu imposable est alors réparti dans les différentes tranches, puis chaque partie du revenu est soumise au taux d’imposition correspondant
  • les réductions d’impôt auxquelles vous avez droit
  • les crédits d’impôt dont vous pouvez bénéficier.

Optimiser votre déclaration d’impôts revient à jouer au maximum sur l’ensemble des facteurs ci-dessus énoncés. En effet, hormis le barème de l’impôt sur lequel vous ne pouvez pas agir, être bien informé des autres variables peut suffire à payer moins d’impôt.

RESPECTER LES REGLES D’ETABLISSEMENT DE LA DECLARATION d’impôts

En vertu du 1 de l’article 170 du code général des impôts (CGI), toute personne imposable à l’impôt sur le revenu doit souscrire une déclaration d’ensemble de ses revenus.

Cette dernière doit suivre certaines règles bien précises. Ainsi, elle doit être :

  • renouvelée chaque année, même si les revenus n’ont pas subi de modifications par rapport à l’année précédente
  • rédigée sur le formulaire dont le modèle est arrêté par le ministre chargé du Budget
  • établie en ligne à partir de votre espace particulier sur impôts.gouv.fr « sauf si vous n’êtes pas en mesure de le faire »
  • et, enfin, être envoyée dans les dates d’ouverture du service, à savoir pour les revenus 2024, entre le 10 avril et le 20 mai 2025 pour les déclarations papier et pour les déclarations en ligne, entre le 10 avril et le 5 juin 2025 selon le département dans lequel se situe votre domicile.

En l’absence de déclaration, ou en cas de retard dans sa production, des sanctions sont prévues. Elles prennent généralement la forme de majoration, proportionnelle au montant de l’impôt évité, qui s’ajoute au montant de l’impôt dû. Le taux de majoration est fixé entre 10%, 40% ou 80% selon le délai de retard.

Enfin, n’oubliez pas, non plus, de conserver l’ensemble de vos justificatifs pendant une période minimale de 3 ans, délai général du droit de reprise de l’administration au regard de l’impôt sur le revenu.

NE PAS oublier DE REMPLIR LES DECLARATIONS FISCALES COMPLEMENTAIRES

La déclaration d’impôt n°2042 est une déclaration d’ensemble des revenus perçus par les membres du foyer fiscal. Toutefois, elle doit être obligatoirement accompagnée de déclarations complémentaires dans certains cas.

Ainsi devez-vous remplir les formulaires :

  • 2042 C pour faire apparaître les revenus du foncier et relatif aux investissements financiers (plus-values, gains sur levées d’options, autres gains…). C’est aussi sur le 2042 C que vous préciserez diverses charges (pensions alimentaires…)
  • 2042 C-PRO pour préciser les revenus issus d’une activité non-salariée comme les bénéfices non-commerciaux ou micro-BNC. Le même formulaire servira pour déclarer les revenus d’auto-entrepreneur, revenus agricoles, revenus industriels et commerciaux professionnels ou non, locations meublées professionnelles ou non. Enfin, c’est aussi sur le 2042 C-PRO que seront indiqués les réductions et crédits d’impôts en faveur des entreprises (réduction d’impôt mécénat, crédit d’impôt recherche…)
  • 2042 IOM si vous avez réalisé des investissements outre-mer. En effet, ce formulaire vous permettra de déclarer les réductions et crédit d’impôt spécifiques à ces investissements
  • 2042 RICI afin de déclarer les réductions d’impôt et crédits d’impôt les plus fréquents (services à la personne, frais de garde, dons aux associations, investissements Pinel, Duflot, Scellier…)

Attention ! Remplir les déclarations complémentaires ci-dessus énoncées n’exonère pas de produire la déclaration spéciale ou annexe inhérente à chacun des revenus catégoriels. Exemple : un soignant libéral au régime de la déclaration contrôlée devra, évidemment, établir sa déclaration 2035 AVANT d’établir sa déclaration de revenus 2042 accompagnée de la déclaration 2042 C-PRO.

Enfin, si vous êtes propriétaire, vous devez également remplir la déclaration d’occupation de vos biens immobiliers si la situation a évolué depuis votre déclaration de l’année dernière.

VERIFIER LES DONNEES PREINSCRITES DE VOTRE FORMULAIRE 2042

Bien que beaucoup d’informations soient déjà préremplies par l’administration fiscale, des erreurs sont toujours possibles. Il convient donc de vérifier soigneusement que :

  • votre situation familiale est à jour. Tout changement (mariage, PACS, divorce, naissance, enfant à charge exclusive ou en résidence alternée…) peut, en effet, avoir un impact sur le nombre de parts fiscales au sein de votre foyer, mais aussi sur vos charges déductibles ou vos droits aux réductions et crédits d’impôt
  • votre adresse postale est la bonne. Si vous avez déménagé, signalez-le ! Ceci est nécessaire pour le suivi de vos documents fiscaux… mais aussi pour le bon établissement de vos impôts locaux (taxe foncière notamment)
  • le détail de tous les prélèvements à la source (PAS) réalisés est juste. Vous pouvez vérifier ces informations avec les prélèvements d’acomptes effectués sur le compte professionnel pour les titulaires de revenus non-salariés ou, carrément, sur les bulletins de paie pour les salariés.

En cas d’erreur, il convient de corriger les informations. Cette démarche est simplifiée lors de la déclaration en ligne à l’aide d’un bouton « modifier » qui permet d’être guidé dans les modifications à apporter.

REDUIRE LA BASE DE CALCUL DE L’IMPôT

Réduire le revenu brut du foyer est l’une des solutions pour payer moins d’impôt. Cela peut paraître surprenant, mais c’est tout à fait possible ! Ainsi il convient de :

  • bien connaître les exonérations fiscales pour déclarer uniquement le strict nécessaire. En effet, certains revenus sont exonérés de l’impôt, notamment pour des motifs d’ordre social, économique ou financier. C’est le cas, par exemple, des revenus tirés d’activités de « co-consommation » entre particuliers (type covoiturage…). Ou de l’allocation des sapeurs-pompiers volontaires et d’une partie des revenus de marins-pêcheurs (!). De même, les jobs étudiants ou jobs d’été des enfants rattachés au foyer fiscal ne sont imposables qu’à partir de 5.318 €. Idem pour les gratifications de stage et la rémunération des apprentis qui sont exonérées d’impôts jusqu’à 21.273 €. Cette liste des exonérations n’est, évidemment, pas exhaustive : il est donc bon de se renseigner plus avant et de ne déclarer que les revenus imposables, et pas davantage !
  • déclarer vos déficits (déficit foncier, déficit loueur meublé professionnel…) qui sont imputables sur votre revenu brut global.

Enfin, vous, soignant libéral au régime de la déclaration contrôlée, réduisez au maximum votre bénéfice non-commercial ! Pour cela, agissez en amont, dès l’établissement de votre déclaration 2035 en :

Pour ce faire, il est nécessaire, là aussi, d’être très bien informé et suivi de façon personnalisée. Mais pas de panique ! Un bon logiciel de comptabilité type AngiilCompta et un accompagnement humain 100% individualisé comme le font les experts de l’Angiil suffisent !

DIFFERENCIER ABATTEMENT FISCAL, DEDUCTION FISCALE, REDUCTION D’IMPôT ET CREDIT D’IMPôT

Quatre dispositifs réduisent le montant de votre impôt sur le revenu.

Les deux premiers se soustraient de votre revenu. La déduction se fait donc AVANT et permet de réduire la base de calcul de l’impôt. Il s’agit :

  • des déductions fiscales (dites aussi charges déductibles). Ces dernières s’appliquent sur le revenu brut global (par exemple, les pensions alimentaires) ou sur une catégorie de revenus, telle la déduction de 10% pour frais professionnels des traitements et salaires
  • des abattements forfaitaires spéciaux. En nombre très réduit, les abattements forfaitaires sont réservés à certaines situations particulières : personnes âgées, invalides ou enfants à charge ayant fondé un foyer distinct.

La réduction d’impôt, elle, s’applique APRES calcul de l’impôt : il s’agit, par exemple, des dons aux associations. La réduction d’impôt est directement déduite du montant de l’impôt. Elle s’applique donc :

  • en totalité, si vous avez un impôt d’une valeur supérieure au montant de votre réduction d’impôt
  • pas du tout, si vous n’êtes pas imposable
  • et en partie, si vous payez un impôt d’une valeur inférieure à celle de votre réduction d’impôt. En effet, dans ce cas, la réduction d’impôt s’applique jusqu’au niveau de l’impôt à régler, et le « surplus » est perdu.

Enfin, un crédit d’impôt s’applique aussi APRES calcul de l’impôt et se soustrait du montant de votre impôt. On peut citer, par exemple, le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfant. A la différence de la réduction d’impôt, le crédit d’impôt s’applique dans toutes les situations puisqu’il vous est :

  • remboursé en totalité si vous n’êtes pas imposable
  • remboursé en partie si vous payez un impôt d’une valeur inférieure au montant du crédit d’impôt.

Seule exception : les sommes inférieures à 8 € ne sont pas remboursées.

NE PAS PASSER A COTE D’UNE DEDUCTION FISCALE

L’idée est de déduire du revenu brut certaines charges. De ce fait, la base de calcul de l’impôt est amoindrie, et le montant final de l’impôt diminué.

La déclaration d’impôts permet de mentionner des charges déductibles (dites aussi déductions fiscales) qui se retranchent directement du revenu brut global. Pour être admises, ces charges ne doivent pas avoir été prises en compte pour la détermination d’autres revenus ni créer de déficit. Parmi elles, deux sont très courantes :

  • les pensions alimentaires versées à un ex-conjoint, un enfant mineur dont vous n’avez pas la garde, un enfant majeur, ou un ascendant « dans le besoin »… Attention ! Les descendants ou ascendants peuvent être légitimes, adoptifs ou naturels
  • l’épargne retraite. Les cotisations versées par chaque membre du foyer fiscal dans le cadre d’un plan d’épargne retraite (PER, PERP, PREFON, CGOS, PERE…) sont déductibles. Il existe cependant des plafonds

Parmi les autres charges déductibles, on note aussi les frais d’accueil de personnes âgées de plus de 75 ans, les charges foncières des monuments historiques occupés par leurs propriétaires, les cotisations de sécurité sociale d’étudiant rattaché au foyer de ses parents…

D’autres déductions fiscales s’appliquent également de façon catégorielle, autrement dit par type de revenus (salaires, pensions, retraites…). On peut citer par exemple :

  • les dépenses professionnelles des salariés qui peuvent faire l’objet soit d’un traitement au frais réel, soit d’une déduction forfaitaire de 10%. Pour parvenir à la meilleure optimisation, un calcul est donc nécessaire…
  • les rachats de trimestre de retraite
  • l’abattement de 10% sur les pensions et retraites

Vu le nombre de déductions fiscales, il est impossible d’en dresser une liste exhaustive. Il convient donc de joindre l’administration fiscale ou de se faire accompagner par des experts comme ceux de l’Angiil, spécialistes d’Angiil2042 . Et ce, d’autant que ces déductions sont souvent plafonnées.

BENEFICIER D’UNE REDUCTION D’IMPôT

Avec les réductions d’impôt, l’idée n’est pas de réduire le revenu qui sera déclaré, mais de réduire directement le montant de l’impôt à payer.

Les dépenses susceptibles d’ouvrir droit à une réduction d’impôt sont toutes expressément prévues par la Loi. Pour être admises, elles ne doivent pas avoir été déjà utilisées dans le cadre de la détermination des revenus nets catégoriels.

En règle générale, les réductions d’impôt :

  • dépendent de la dépense qui a été engagée. Exceptionnellement, le montant de l’avantage fiscal est fixé de manière forfaitaire : c’est le cas, par exemple, de la réduction d’impôt pour frais de scolarisation des enfants à charge
  • sont prises en compte pour l’imposition de l’année en cours. Seules quelques réductions peuvent être reportées sur les années suivantes lorsqu’elles excèdent le plafond. C’est, par exemple, le cas pour les dons et les souscriptions au capital des petites et moyennes entreprises (PME). Enfin, d’autres peuvent être étalées sur plusieurs années comme, par exemple, certains investissements locatifs (Pinel, Duflot…).

En avril 2025, 25 réductions d’impôt s’appliquent :

  • au titre des frais de scolarité des enfants poursuivant des études secondaires ou supérieures, des dépenses afférentes à la dépendance, des dons (associations d’intérêt général, partis politiques), des souscriptions en numéraire au capital d’entreprises de presse, ou encore au titre de certaines primes d’assurance, investissements réalisés outre-mer, prestations compensatoires en matière de divorce…
  • en faveur de l’investissement locatif (Duflot, Pinel, Denormandie, Scellier), des investissements et travaux dans le secteur du tourisme, des dépenses relatives aux travaux de conservation ou de restauration d’objets mobiliers classés monuments historiques, de l’acquisition de logements destinés à la location meublée exercée à titre non professionnel…
  • sans oublier la réduction pour frais de comptabilité qui s’applique encore pour cet exercice 2024 en faveur des adhérents d’associations de gestion comme l’Angiil.

PERCEVOIR UN CREDIT D’IMPôT

Tout comme pour les réductions d’impôts :

  • le crédit d’impôt permet de réduire directement le montant de l’impôt à payer
  • la liste des dépenses ouvrant droit à cet avantage est limitative.

En avril 2025, on recense 10 occasions de bénéficier d’un crédit d’impôt. Elles visent les dépenses :

  • de frais de garde des jeunes enfants
  • en faveur de l’aide aux personnes
  • faites pour l’emploi d’un salarié à domicile
  • les investissements forestiers
  • le 1er abonnement à un journal
  • l’acquisition d’un système de charge pour véhicule électrique (CIBRE)
  • les cotisations syndicales…

BIEN RENSEIGNER LES DIFFERENTES SECTIONS DE VOTRE DECLARATION D’IMPôTs

La déclaration 2042 est constituée de 14 sections différentes : état-civil, adresse, situation fiscale du foyer… Si certaines sont simples à remplir, d’autres demandent plus d’attention…

Ainsi :

  • Section C « Personnes à charge » : la déclaration des enfants en cas de séparation ou de divorce pose souvent problème, car l’avantage fiscal que représente la charge d’un enfant n’est pas négligeable (augmentation du nombre de parts du foyer). Sachez donc que pour l’administration, un enfant de parents divorcés ou séparés est considéré à la charge du parent chez lequel il réside habituellement. Toutefois, dans le cas d’une résidence alternée, l’avantage fiscal se répartit entre les parents. En conséquence : si l’enfant vit exclusivement chez vous, il convient de cocher les cases F ou G ; s’il est en résidence alternée, cochez les cases H ou I !
  • Section D « Rattachement d’enfants majeurs ou mariés » : là aussi, cette section permet d’augmenter le nombre de parts fiscal du foyer. Mais cet avantage fiscal était tempéré les années précédentes par l’obligation de payer une taxe d’habitation sur la résidence occupée par l’enfant majeur et qui était considérée, à tort, par le fisc comme une résidence secondaire. Afin de ne plus être confronté à ce problème, le formulaire 2042 demande désormais d’indiquer l’adresse de votre enfant majeur rattaché. N’oubliez pas de le faire : ceci vous évitera cette déconvenue !
  • Section « Location de résidence secondaire » : cette section, visible uniquement en cas de télédéclaration puisque les formulaires papier de la 2042 n’ont pas pu être modifiés à temps, est nouvelle. Elle oblige les occupants ou locataires à titre gratuit d’une résidence secondaire à préciser les noms et adresses du propriétaire des lieux. But : savoir à qui faire payer la taxe d’habitation de cette résidence…

NE PAS OUBLIER CERTAINES CASES DE VOTRE DECLARATION d’impôts

Les cases à cocher sont très nombreuses dans la déclaration d’impôts. Mais en oublier certaines engendre une vraie perte financière.

Selon l’administration fiscale, trois oublis sont fréquents :

  • les cases « T » ou « L ». Un parent qui élève seul ses enfants bénéficie d’un avantage fiscal. Deux situations se présentent alors : si les enfants sont encore rattachés au foyer, cochez la case « T » ; si les enfants n’y sont plus, mais que vous les avez élevés seul(e) pendant au moins 5 ans (consécutifs ou non), cochez la case « L ». Dans les deux cas, vous bénéficierez d’une majoration du nombre de part. Attention ! Les cases « T » et « L » ne sont pas pré-cochées d’une année sur l’autre ! A noter : la perception d’une pension alimentaire pour l’entretien du ou des enfants ne change rien à la condition de parent isolé
  • les cases « 7EA » à « 7EG », visibles dans la seule déclaration complémentaire 2042-RICI, permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 183 €. Elles concernent les enfants à charge collégiens, lycéens ou étudiants. La réduction d’impôt est divisée par 2 en cas de garde alternée
  • les cases « 7DQ » et « 7DG » : vous pouvez percevoir un crédit d’impôt si vous employez un salarié à domicile. Mais savez-vous qu’il peut être majoré ? Deux situations le prévoient : lors de votre 1ère année d’emploi à domicile et si vous ou un membre de votre foyer êtes invalide. Si tel est le cas, cochez la case « 7DQ » pour la 1ère situation (majoration du plafond de dépenses de 3 000 €) et la case « 7DG » pour la 2é situation (majoration de 20 000 €).

CHOISIR LA BONNE FISCALITE POUR VOS REVENUS FINANCIERS

Les intérêts, dividendes, plus-values mobilières et plus-values de cession de cryptomonnaies (Bitcoins par exemple) de 2024 sont imposables au choix :

  • au taux forfaitaire de 12,8% auquel se rajoute 17,2% de prélèvements sociaux, ce qui équivaut à une imposition à 30%
  • selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu auquel s’ajoutent également les 17,2% de prélèvements sociaux.

Se pose donc, pour vous, le dilemme de savoir si vous devez cocher ou non :

  • la case « 2OP » : cette case implique que l’option d’imposition vaudra pour tous les intérêts, dividendes et plus-values perçus par le foyer hormis cryptomonnaies. La cocher n’est donc intéressant que si, globalement, vous payez moins de 12,8% d’impôt sur l’ensemble de vos revenus et gains. Un calcul et une simulation sont donc nécessaires. En fin de télédéclaration, ne vous fiez pas, forcément, à l’incitation du fisc qui vous suggère de cocher la case parce que, selon lui, vous auriez intérêt à le faire ! Attention ! Si vous cochez la case 2OP, vous ne pourrez pas dénoncer votre option par la suite car elle est irrévocable
  • la case « 3CN » : cette case concerne les seuls gains sur les cryptomonnaies, avec le même choix d’imposition à faire. Là aussi, un calcul doit être opéré. Toutefois, les associations de consommateurs s’entendent pour indiquer qu’il est intéressant de cocher cette case uniquement si vous n’êtes pas imposable ou si vous l’êtes dans la tranche marginale à 11 %.

REALISER DES SIMULATIONS FISCALES POUR OPTIMISER VOTRE SITUATION

Etablir sa déclaration d’impôts implique de faire des choix. Ainsi devez-vous décider :

  • de rattacher ou non votre enfant majeur à votre foyer fiscal
  • d’opter ou non pour l’imposition forfaitaire pour les revenus financiers
  • de choisir ou non de déclarer vos revenus en commun lors de votre 1ère année de mariage ou de PACS
  • de déclarer (ou non) une pension alimentaire à votre enfant majeur

Or, chacun de ces choix engendre une conséquence sur le futur montant de votre impôt.

Pour optimiser votre situation fiscale et ne pas payer un euro de trop, il convient donc de réaliser autant de simulations que de choix à effectuer. Pour y parvenir, vous pouvez utiliser le simulateur mis à disposition par l’administration fiscale : mais cette démarche est souvent chronophage. Une autre solution est donc de vous laisser accompagner par les experts de l’Angiil spécialistes d’Angiil2042.

EN CAS D’ERREUR, ETABLIR UNE DECLARATION d’impôts RECTIFICATIVE

Un oubli ou une erreur sur votre déclaration d’impôts ? Rassurez-vous ! Vous n’aurez pas le ciel qui vous tombera sur la tête ! En effet :

  • vous pouvez corriger autant de fois que vous souhaitez votre déclaration établie en ligne jusqu’à la date limite de dépôt selon votre département
  • puis vous disposez d’une nouvelle occasion de correction sur le service « corriger ma déclaration en ligne ». Cette possibilité est ouverte de fin juillet à mi-décembre.

Attention ! La correction des changements de situation de famille (mariage, divorce, décès…), de l’état-civil ou d’adresse sont impossibles à réaliser via le service de correction en ligne. Dans ce cas, il convient d’écrire un mail depuis la messagerie sécurisée de votre espace particulier sur le site impôts.gouv.fr.

En termes financiers, aucune pénalité ne vous sera appliquée si vous avez déposé votre déclaration initiale dans les temps. Toutefois :

  • des intérêts de retard à taux réduits pourront être appliqués sur les revenus non-déclarés à temps
  • l’administration fiscale peut refuser la correction demandée lorsque cette dernière implique des changements de situation familiale et qu’elle conduit à une diminution du montant de l’impôt ou à la création/augmentation d’un crédit d’impôt

NE PAS HESITER A DEMANDER CONSEIL POUR VOTRE DECLARATION D’IMPôTs

Amendées chaque année par la Loi de Finance, les procédures fiscales ne sont pas toujours simples à comprendre. Et les situations personnelles ne rentrent pas toujours dans les « cases » prévues par l’administration fiscale.

Pour vous aider dans l’établissement de votre déclaration de revenus, le fisc multiplie donc les outils. Vous disposez donc :

Enfin, l’Angiil propose également un service de déclaration des revenus clé en main : Angiil2042 prenant en compte tous les types de revenus, décelant la moindre occasion d’optimisation fiscale et réalisant toutes les simulations possibles… Le tout dès 60 €, crédit d’impôt déduit !

 

 

À lire aussi

Déclaration des revenus PAMC 2024 : peu de changements…
Déclaration des revenus PAMC 2024 : peu de changements…

Mis à jour le 16/04/2025 Directement intégrée depuis 2023 au sein de la déclaration...

10 astuces pour une comptabilité efficace
10 astuces pour une comptabilité efficace

Vous êtes infirmière libérale ? Kiné ? Pédicure-podologue ? Sage-femme ? Orthophoniste ? Comme 90% de vos consœurs et...