Flash-infos

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Recommandations vaccinales pour les professionnels de santé

La Haute Autorité de santé a publié la 1ère partie de ses travaux relatifs aux obligations et recommandations vaccinales pour les professionnels de santé. Elle y préconise que les vaccinations actuellement obligatoires contre la diphtérie, le tétanos, et la poliomyélite ne soient plus que recommandés pour les étudiants en santé et les professionnels de santé, sauf à Mayotte où elles devraient rester obligatoires. Concernant la vaccination contre la Covid-19, elle reste également uniquement fortement recommandée. Par contre, l’obligation vaccinale reste maintenue pour l’hépatite B, et son extension est demandée aux professionnels libéraux. Le deuxième volet de ses travaux, attendu pour juillet 2023, concernera les vaccinations actuellement recommandées pour les professionnels, à savoir ; les vaccins contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Davantage de précisions dans la recommandation ci-dessous !

Recommandation

L’IGAS très sévère sur la gestion du Covid par l’exécutif…

Commandé en 2020 par Olivier Veran alors Ministre de la Santé, l’audit de 205 pages de l’IGAS (Inspection générale des Affaires Sociales) sur la gestion de la crise du Covid-19 a, enfin, été publié après être resté confidentiel plus de 2 ans… Dans ce rapport, le Ministère de la Santé et l’Etat se voient reprocher trois grands faits : le manque de masques, le maintien des élections municipales en mars 2020, le délai avant d’activer le centre de crise interministériel et la désorganisation complète de ce dernier avec, par exemple, vingt-cinq organigrammes en trois mois. Par ailleurs, le retour d’expérience fait ressortir un décalage entre la réalité vécue sur le terrain et sa prise en compte au niveau national, particulièrement marqué dans les régions, mais aussi « une forte autonomie des acteurs de terrain qui s’accompagne souvent d’un sentiment de solitude des professionnels ou de manque d’appui de leur tutelle ». Le rapport se termine par 30 recommandations, toutes urgentes… Pour lire le rapport, c’est ci-dessous !

Rapport

Idels : vers l’ouverture de nouvelles négos conventionnelles ?  

Ainsi que nous l’avions déjà laissé entendre le 14 mars 2023, la généralisation du bilan de soins infirmiers (BSI) pour tous les patients dépendants a été différée. Ce report a été décidé de façon unilatérale par l’Assurance Maladie au vu du dépassement d’enveloppe financière de 95 M€ par rapport à ce qui était prévu. En cause : une différence significative entre les niveaux de forfaits BSI (prise en charge légère BSA, intermédiaire BSB, lourde BSC) réellement facturés et ceux qui avaient été envisagés. En « contrepartie », l’Assurance Maladie aurait proposé l’ouverture de nouvelles négociations conventionnelles d’ici fin avril sur la revalorisation des indemnités forfaitaires de déplacements et/ou la lettre clé AMI. Affaire à suivre…

Communiqué

Etudiant(e)s sages-femmes : situation alarmante

Fédérant plus de 4000 étudiant(e)s sages-femmes, l’ANESF (association nationale des étudiant.e.s sages-femmes) a réalisé une étude sur le « bien-être » en 2023. Avec un taux de réponse de 56%, cette enquête conclut à une situation alarmante. Ainsi, 29% des étudiant(e)s sages-femmes considèrent que la formation ne permet pas de s’épanouir, 50% des étudiant(e)s sages-femmes ont déjà envisagé d’arrêter ou de suspendre leurs études… et 25% déclarent qu’ils ne se voient pas exercer plus de 15 ans maximum après leurs études. En cause : outre la précarité étudiante (rémunération des stages à 2,80€ brut/heure accessible uniquement qu’à partir de la 4é année d’études), les étudiant(e)s dénoncent un très fort stress (80%), 21% des discriminations ou traitements inégalitaires (origine, sexisme, religion, orientation sexuelle…) et des situations de maltraitance (61% pendant les stages, mais aussi 33% par l’équipe pédagogique). Rappelons que la profession souffre déjà d’un réel manque d’attractivité avec 20% de places vacantes en 2é année de formation en maïeutique à la rentrée 2022. Pour en savoir davantage, c’est à lire dans l’étude ci-dessous !

Etude

Consultation nationale sur la santé des soignants

Un chantier national dédié à l’élaboration et au déploiement d’une stratégie visant l’amélioration de la santé des professionnels de santé a été lancé ce 30 mars 2023. En effet, un quart des professionnels de santé tout secteurs d’activité confondus indique connaître une santé physique ou psychique fragile. En cause : l’organisation et les conditions de travail, la charge de travail, ainsi que le déséquilibre entre vies professionnelle et privée. En conséquence, 3 axes de travail sont mis en place : documenter l’état sanitaire des soignants ; recenser les bonnes pratiques ; élaborer une feuille de route pluriannuelle (2023-2027) puis la déployer. Afin de commencer de suite le chantier, le Ministère de la Santé invite donc l’ensemble des soignants à remplir un questionnaire en ligne afin de répertorier les problèmes de santé auxquels ils sont confrontés. Pour accéder au formulaire, c’est ci-dessous !

Consultation

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17/04/2023 – Recommandations vaccinales pour les professionnels de santé

La Haute Autorité de santé a publié la 1ère partie de ses travaux relatifs aux obligations et recommandations vaccinales pour les professionnels de santé. Elle y préconise que les vaccinations actuellement obligatoires contre la diphtérie, le tétanos, et la poliomyélite ne soient plus que recommandés pour les étudiants en santé et les professionnels de santé, sauf à Mayotte où elles devraient rester obligatoires. Concernant la vaccination contre la Covid-19, elle reste également uniquement fortement recommandée. Par contre, l’obligation vaccinale reste maintenue pour l’hépatite B, et son extension est demandée aux professionnels libéraux. Le deuxième volet de ses travaux, attendu pour juillet 2023, concernera les vaccinations actuellement recommandées pour les professionnels, à savoir ; les vaccins contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Davantage de précisions dans la recommandation ci-dessous !

Recommandation

17/04/2023 – L’IGAS très sévère sur la gestion du Covid par l’exécutif…

Commandé en 2020 par Olivier Veran alors Ministre de la Santé, l’audit de 205 pages de l’IGAS (Inspection générale des Affaires Sociales) sur la gestion de la crise du Covid-19 a, enfin, été publié après être resté confidentiel plus de 2 ans… Dans ce rapport, le Ministère de la Santé et l’Etat se voient reprocher trois grands faits : le manque de masques, le maintien des élections municipales en mars 2020, le délai avant d’activer le centre de crise interministériel et la désorganisation complète de ce dernier avec, par exemple, vingt-cinq organigrammes en trois mois. Par ailleurs, le retour d’expérience fait ressortir un décalage entre la réalité vécue sur le terrain et sa prise en compte au niveau national, particulièrement marqué dans les régions, mais aussi « une forte autonomie des acteurs de terrain qui s’accompagne souvent d’un sentiment de solitude des professionnels ou de manque d’appui de leur tutelle ». Le rapport se termine par 30 recommandations, toutes urgentes… Pour lire le rapport, c’est ci-dessous !

Rapport

05/04/2023 – Consultation nationale sur la santé des soignants

Un chantier national dédié à l’élaboration et au déploiement d’une stratégie visant l’amélioration de la santé des professionnels de santé a été lancé ce 30 mars 2023. En effet, un quart des professionnels de santé tout secteurs d’activité confondus indique connaître une santé physique ou psychique fragile. En cause : l’organisation et les conditions de travail, la charge de travail, ainsi que le déséquilibre entre vies professionnelle et privée. En conséquence, 3 axes de travail sont mis en place : documenter l’état sanitaire des soignants ; recenser les bonnes pratiques ; élaborer une feuille de route pluriannuelle (2023-2027) puis la déployer. Afin de commencer de suite le chantier, le Ministère de la Santé invite donc l’ensemble des soignants à remplir un questionnaire en ligne afin de répertorier les problèmes de santé auxquels ils sont confrontés. Pour accéder au formulaire, c’est ci-dessous !

Consultation

21/03/2023 – Soins aux Professionnels de la Santé (SPS) : toujours plus d’appels !

L’association Soins aux Professionnels de la Santé qui met à disposition des soignants un numéro vert leur permettant de trouver du soutien face à une souffrance psychique fait son bilan. Ainsi, depuis son lancement en 2016, SPS a reçu près de 25 000 appels. La tendance va à l’accélération avec près de 7000 appels reçus pendant la seule année 2022 (soit +11% par rapport à 2021). Longs de 25 minutes environ, les appels proviennent à 6% de soignants libéraux. La profession infirmière (salariés et libéraux) est celle qui demeure la plus concernée, représentant 13%  des appels. En 2022, les 7000 appels reçu ont débouché à 23% vers une réorientation vers un psychologue en face-à-face, le médecin traitant (9%) ou un psychiatre (7%). Rappelons que le numéro vert SPS 0805 23 23 36 est gratuit, anonyme, et confidentiel. Il fonctionne 24h/24h 7j/7j grâce à l’appui de plus de cent psychologues formés. Davantage de détails dans le communiqué ci-dessous !

Communiqué

14/03/2023 – Le statut libéral permettrait-il de travailler plus longtemps ?

En pleine réforme des retraites, la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et de la Statistique, émanation du Ministère de l’Emploi) vient de faire paraître une étude consacrée à la soutenabilité du travail, autrement dit la capacité à faire le même travail jusqu’à la retraite. On y apprend sans surprise que 55% des infirmières et infirmiers, mais aussi des sages-femmes salariés se déclarent incapables de faire le même travail jusqu’à leur retraite. Toutefois, 31% d’entre eux estiment qu’ils pourraient le faire s’ils changent de statut et deviennent libéraux. A priori, selon eux, l’autonomie que confère ce statut permet de garder une meilleure santé, mais aussi de mieux articuler vie familiale et vie professionnelle… même sur la durée de travail est plus longue… ! Pour lire l’étude, c’est ci-dessous !

Etude

22/02/2023 – Stratégie nationale de Santé 2018-2022 : un bilan décevant…

Paru en juin 2022 mais rendu public en de mois de février 2023, le rapport d’évaluation sur la Stratégie Nationale de Santé (SNS) 2018-2022 de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes de l’Evaluation et de Statistiques) n’est pas très flatteur. Ainsi, outre le fait qu’aucune démarche de contrôle n’a été mise en place, la SNS n’a, par exemple, pas ou peu été suivie de mesures concrètes sur de nombreuses thématiques (démocratie en santé, action européenne et internationale de santé, prévention à destination des jeunes, lutte contre les inégalités de santé…) et n’a pas indiqué d’ordre de priorité dans les orientations. De surcroît, la SNS n’a eu aucun impact sur le fonctionnement et les pratiques de professionnels de santé…. Pour en savoir davantage, lire le rapport ci-dessous !

Rapport

15/02/2023 – Travailleurs indépendants : une santé qui se détériore vite…

La santé des travailleurs indépendants (dont font partie les soignants libéraux) aurait tendance à se détériorer beaucoup plus vite par rapport à celle des salariés au fur et à mesure de l’âge. C’est, en tout cas, ce que met en évidence une étude émanant de l’IRDES (Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé) sur les conditions de travail et de santé des travailleurs indépendants en Europe. Ainsi, atteints de moins de maladies chroniques et dotés de moins de limitations physiques en début de carrière, les indépendants commenceraient leur activité en meilleure santé que les salariés à âge égal. Mais cette dernière se détériorerait plus fortement au cours de la vie en comparaison à celle des salariés, jusqu’à perdre totalement l’avantage initial notamment pour les femmes. Le tournant se produirait aux alentours des 50 ans. En conséquence, l’Irdes préconise que les décideurs politiques prennent des mesures de prévention et de promotion de la santé et, peut-être, des mesures de sécurisation des parcours professionnels pour les indépendants. Selon l’Irdes, des mécanismes adéquats de protection à long terme devraient même être mis en place. Pour en savoir davantage, voir le rapport ci-dessous !

Rapport

01/02/2023 – Violences sur soignants libéraux : signalement possible !

L’Observatoire National des Violences en Santé (ONVS) vient d’ouvrir un outil de signalement spécifiquement réservé pour les professionnels de santé libéraux. Pour y accéder, aucune création de compte n’est demandée : la déclaration peut se réaliser de façon anonyme et en 4 minutes maximum. Seuls les salariés étaient jusqu’à présent concernés. Pour info, en 2021, près de 30 000 soignants ont signalé avoir été victimes de violences verbales et/ou physiques : des chiffres sans doute bien en dessous de la réalité…  Pour accéder à l ‘ONVS, c’est ci-dessous !

Signalement ONVS

18/01/2023 – La Santé de nouveau à l’Assemblée Nationale…

Cette 3é semaine de janvier 2023 est l’occasion pour les députés d’examiner deux propositions de loi  dans l’univers de la santé. Il s’agira, d’une part, de la 1ère lecture en séance publique de la proposition de loi sur l’ « Amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé ». Ce texte, pour lequel le gouvernement a engagé la procédure accélérée, prévoit notamment l’accès direct aux Infirmiers en Pratique Avancée, aux orthophonistes et aux kinés dans le cadre des structures d’exercice coordonné (avec limite de 5 séances pour les kinés). La 2é proposition de loi qui est examinée vise, elle, à « faire évoluer la formation de sage-femme ». Elle prévoit l’intégration universitaire de la formation en maïeutique, y compris jusqu’au 3é cycle. Pour lire les 2 propositions de loi, c’est ci-dessous !

Amélioration accès aux soins

Formation sage-femme

11/01/2023 – Violences sur professionnels de santé : bilan 2021/2020

Le Rapport 2022 de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) traitant des violences commises en 2020 et en 2021 est paru. On y apprend que 45 actes de violences verbales ont été enregistrés en 2021 (contre 53 en 2020) : parmi eux, les injures et insultes sont majoritaires (entre 68% et 80% selon les années). En sus des violences verbales (ou les accompagnant), 17 actes de violences physiques ont également été signalés en 2021 (21 en 2020). Là, il s’agit toujours de violence volontaire, essentiellement des coups, mais aussi parfois de violence avec arme ou à caractère sexuel. A noter : dans plus de 70% des cas, l’ensemble des violences subies à domicile ne sont pas liés à des troubles psychiques ou neuropsychiques du patient. Elles se déroulent le plus fréquemment à l’intérieur du domicile du patient, même si des violences à l’extérieur surviennent également par insécurité urbaine. Le premier motif de ces violences demeure la volonté de montrer une insatisfaction face au soignant (en cas de retard par exemple), mais la discrimination ou l’obscénité sexuelle sont également répertoriés. Attention ! Selon l’ONVS, les violences au domicile des patients sont très rarement signalées : les statistiques présentées ne reflètent donc pas la réalité… ce qui d’après l’ONVS est très dommageable. Dans tous les cas, l’ONVS recommande que les soignants à domicile suivent des formations pratiques à la gestion de l’agressivité et de la violence. Pour avoir accès au rapport de l’ONVS dans son intégralité, mais aussi aux fiches-pratiques de gestion de la violence pour les professionnels de santé libéraux, c’est ci-dessous !

Rapport

Fiches pratiques

11/01/2023 – DASRI : traçabilité obligatoire depuis ce 1er janv. 2023

Selon le Code de Santé Publique, tous les soignants libéraux sont responsables de l’élimination des déchets produits lors du soin, que ce soit au domicile du patient ou au cabinet (art. R1335-2 du Code de Santé Publique). Or, depuis ce 1er janvier 2023, une nouvelle obligation s’est faite jour : la dématérialisation de la traçabilité des DASRI. A cet effet, chaque soignant libéral doit disposer d’un compte sur le site Trackdéchets (plateforme numérique gratuite, développée par le Ministère de la Transition Écologique). De cette manière, il pourra faire circuler ses BSD (Bordereaux de Suivi de Déchets) en toute sécurité et à toutes les étapes du parcours du déchet  (BSD créés, édités, transmis, signés et archivés via Trackdechets). Pour s’inscrire sur Trackdéchets et éditer des bordereaux, les seuls nom, prénom, mail et numéro de Siret sont demandés. Rappelons que le fait de ne pas émettre, compléter ou transmettre le bordereau de suivi de déchets dans les conditions prévues par le décret du 25 mars 2021 relatif à la traçabilité des déchets expose à une contravention de 135 euros. Pour en savoir davantage sur Trackdéchets, c’est ci-dessous !

Guide d’information

04/01/2023 – Fin de l’aide financière pour les déplacements

Face à l’augmentation du coût du carburant, une aide financière en faveur des soignants libéraux qui doivent se déplacer dans le cadre des soins délivrés aux patients à domicile avait été mise en place le 25 avril 2022. Ce coup de pouce équivalent à 0,15€ par litre de carburant ne s’applique plus depuis ce 31 décembre 2022. Elle est remplacée par l’indemnité carburant… qui ne s’applique cependant qu’aux revenus les plus modestes et sans condition de profession.

Communiqué

26/12/2022 – Contact tracing Covid : un coût dépassant les 600M€ !

Déployé à partir de mai 2020, le contact tracing était l’un des outils de lutte contre la pandémie Covid. Consistant à joindre par téléphone, sms ou mail les personnes dépistées positives afin qu’elles recensent leurs contacts, puis à prendre attache avec ces dernières pour donner les consignes de prévention, le contact tracing a, selon une étude de la Cour des Comptes, coûté plus de 600M€ pour 3 ans (2020 à 2022). Pour quelle efficacité ? Selon le rapport, le contact tracing a permis de joindre 32 millions de personnes positives et près de 22,7 millions de cas contacts (mais à 70% seulement dans les 24h suivant leur recensement), ce qui représente qu’une « partie minoritaire des personnes contacts ». De surcroît, aucune évaluation scientifique du contact tracing n’a été faite et les « rares éléments d’analyse disponibles » font apparaître un respect partiel des consignes de prévention reçues… Bref, alors que le dispositif va être supprimé au 31 janvier 2023, la Cour des Comptes préconise de concevoir un dispositif plus efficace dans l’éventualité de nouvelles épidémies…

Rapport

14/12/2022 – Téléconsultation : 1er bilan riche d’enseignements…

Avec la crise sanitaire, le recours à la téléconsultation s’est fortement développé en France. Les médecins généralistes libéraux ont ainsi effectué 13,5 millions de consultations à distance en 2020 et 9,4 millions en 2021 contre 80 000 en 2019. Par ailleurs, 1,1 million de téléconsultations ont également été réalisées en 2021 par des médecins salariés dans des centres de santé. Pour mieux connaître le phénomène, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) a réalisé une étude. On y apprend que la téléconsultation est principalement le fait de jeunes praticiens ou patients, habitant dans des centres-villes ou grands pôles urbains, en situation non-précaire et qu’elle se réalise le plus souvent entre patient et médecin traitant… alors qu’ils sont à proximité géographique directe (moins de 5 kilomètres de distance). Enfin, 54% de ceux qui l’ont pratiqué s’en déclarent moyennement, pas ou pas du tout satisfait… mais cela n’empêche pas les médecins d’expliquer que la téléconsultation peut constituer une solution de prise en charge des patients résidant dans des zones à faible densité médicale… Pour lire l’étude, c’est ici !

Etude

28/11/2022 – Ordonnance numérique : les pharmacies avant les Idels, kinés…

Depuis le 18 novembre 2022, l’Assurance Maladie a commencé le déploiement de l’ordonnance numérique. Le dispositif sera d’abord employé entre médecin et pharmacien, mais une généralisation est prévue pour toutes les prescriptions (y compris d’actes paramédicaux) au 31 décembre 2024. Concrètement, lors de la consultation, le médecin rédige la prescription à partir de son logiciel métier, l’enregistre dans la base des données e-prescription, l’imprime, la signe et la remet au patient. Ce dernier peut alors la présenter au pharmacien qui récupère les données de l’ordonnance grâce au QR Code qui y figure. Après délivrance des médicaments, la prescription est, de nouveau, enregistrée dans la base de données. Selon l’Assurance Maladie, les avantages de ce système sont nombreux : traçabilité exacte de l’ordonnance avec possibilité pour le médecin de savoir si elle a été exécutée, mais aussi modifiée ; transfert des pièces justificatives automatique pour le pharmacien ; possibilité pour le patient de retrouver l’historique de ses prescriptions dans son espace santé. Du côté de l’Assurance Maladie, l’ordonnance numérique permet également d’améliorer la lutte contre les fausses prescriptions, de réaliser des économies de gestion et de réaliser plus facilement des études épidémiologiques. A noter : médecins et pharmaciens ont jusqu’au 28 avril 2023 pour intégrer le dispositif. Pour tout savoir sur l’ordonnance numérique, lire le dossier ci-dessous !

Dossier

21/11/2022 – Certification périodique : début au 1er janvier 2023 ?

A compter du 1er janvier 2023, les 7 professions de santé disposant d’un Ordre (médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, infirmier, masseur-kinésithérapeute et pédicure-podologue) devront faire l’objet d’une certification périodique. Cette dernière a été instaurée par ordonnance en juillet 2021 et doit être acquise tous les 6 ans grâce à la réalisation d’un programme d’actions visant 4 objectifs : actualisation des connaissances et compétences ; renforcement de la qualité des pratiques ; amélioration de la relation avec les patients ; et enfin, prise en compte de sa propre santé personnelle. A noter : si l’actuel DPC remplit les obligations du 1er objectif, il reste, quand même 3 autres buts à atteindre… ce qui représentera d’après une étude de l’Inspection Générale des Affaires Sociales une somme comprise entre 1,5 à 5,4 milliards d’euros en 6 ans si l’on veut que les 1,16 millions de professionnels de santé concernés soient certifiés. En conséquence, l’IGAS préconise de prendre en compte ce qui est déjà effectué par les professionnels : revues de mortalité ou de morbidité et démarches de labellisation dans les établissements, intervention dans un congrès ou tutorat des jeunes professionnels ou encore participation à des instances professionnelles chez les libéraux… Selon l’IGAS, une économie d’environ 2,8 Mds € serait alors réalisée. Pour en savoir davantage sur la certification et sur l’étude de l’Igas, c’est ci-dessous !

Etude Igas  Certification

14/11/2022 – « Intolérable fracture sanitaire »…

C’est ce que dénonce avec force l’UFC-Que Choisir dans l’étude qui vient de paraître. En effet, selon eux, il faut prendre en compte dans l’accès aux soins non seulement le critère géographique et de densité médicale ainsi que le fait l’Assurance Maladie, mais aussi le critère financier : autrement dit, il faut tenir compte des dépassements d’honoraires qui empêchent une grande partie des français de consulter eu égard au reste à charge qu’ils ont à assumer. Du coup pour l’UFC-Que Choisir, ce ne sont pas 15,3 millions de Français qui ont un accès difficile à un médecin généraliste en métropole (c’est-à-dire qui vivent dans une zone où la densité médicale est 30% en-dessous de la moyenne nationale), mais 19 millions… Pour l’accès aux spécialistes, le constat est encore plus dramatique puisqu’alors, plus de 80% des Français n’ont pas accès à un ophtalmologue respectant le tarif de la Sécurié Socialte à moins de 45 minutes de trajet, près de 80% des enfants n’ont pas accès à un pédiatre et 86% des femmes n’ont pas accès à un gynécologue… Pour connaître les détails et préconisations de l’UFC-Que Choisir, cliquez ci-dessous !

Etude

14/11/2022 – Formations sanitaires : bilan 2021

En 2021, 169 533 étudiants, dont 85 % de femmes, étaient inscrits dans l’une des 1 318 formations aux professions sanitaires de France (+5 % par rapport à 2020). La hausse du nombre d’inscrits s’observe dans toutes les formations, sauf chez les psychomotriciens. Elle est particulièrement prononcée chez les ambulanciers (+17 %) et les aides-soignants (+12 %). Toutefois, la grande majorité des inscrits (56%) se retrouvent en IFSI, toutes années de scolarité confondues. On se rappelle que le nombre de places offertes à ces 3 professions a été fortement augmenté en 2021. Du côté des diplômés, leur nombre augmente également, s’élevant toutes professions confondues à 65 627 en 2021 (+2%). Mais la situation est très contrastée : nouvelle baisse chez les pédicures-podologues de -8% (déjà -23% en 2020 !), mais aussi chez les infirmiers (-4%), tandis que le nombre d’ambulanciers, de techniciens de laboratoire et d’aides-soignants progresse fortement. Enfin, si 18% de l’ensemble des étudiants inscrits dans une formation sanitaire ont été mobilisés dans le cadre de la crise sanitaire du Covid en 2020, ils étaient encore 12% en 2021. Pour plus de détails, se reporter à l’étude ci-dessous…

Etude

07/11/2022 – Mon espace santé : premier bilan

Depuis début 2022, date de son lancement, 65,4 millions de profils ont été créés sur Mon Espace Santé (carnet de santé numérique des Français), plus de 7,3 millions de documents y ont déjà été intégrés, et près de 120 000 professionnels de santé libéraux l’ont déjà alimenté (contre 31 000 qui alimentaient le traditionnel Dossier Médical Partagé). Selon l’Assurance Maladie, tous ces chiffres permettent d’affirmer que le lancement de Mon Espace Santé est une réussite… mais on remarque, dans le même temps, que seuls 7,2 millions de Français ont activé le service. Par ailleurs, depuis ce début novembre 2022, Mon espace santé bénéficie d’une nouvelle fonctionnalité, celle d’être un catalogue de services : 12 services en rapport avec la santé y sont déjà référencés. Enfin, en 2023 est annoncé l’agenda médical sur lequel sera centralisé l’ensemble des rendez-vous médicaux… Pour en savoir davantage, cliquez sur le dossier ci-dessous…

Dossier

17/10/2022 – Vers une généralisation des transferts d’actes médecins-paramédicaux ?

Rassemblés au sein du Comité de Liaison Inter-Ordres (CLIO), les 7 Ordres des professions de santé ont formulé des propositions pour faciliter l’accès à la santé des Français, notamment ceux qui ne disposent pas de médecin traitant. Réalisé à la demande du Ministère de la Santé, le travail du CLIO a débouché sur une proposition forte : favoriser le transfert d’activités entre médecins et professionnels paramédicaux. Ainsi, selon le CLIO, les expérimentations en faveur de l’élargissement des missions des professionnels paramédicaux doivent être accélérées et généralisées à l’ensemble du territoire pour toutes les formes d’exercice coordonné. De même, à défaut de médecin traitant disponible, les professionnels paramédicaux et pharmaciens se verraient confier une mission en termes d’orientation du patient dans le système de santé. Pour lire les propositions du CLIO, c’est ci-dessous !

Communiqué

03/10/2022 – Fortes inégalités de santé en fonction des milieux et territoires de vie

Dans une enquête sur l’état de santé de la population française, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) confirme l’existence de fortes inégalités sociales et territoriales de santé en France. Ainsi, les inégalités de santé apparaîtraient dès avant la naissance avec présence plus fréquente de prématurité et de petit poids à la naissance lorsque la mère est de milieu modeste. De même 8 % des enfants issus de classe ouvrière sont obèses en classe de 3é contre 3 % chez les enfants de cadre, tandis que les enfants d’ouvriers ont plus souvent que ceux des cadres des troubles non corrigés de la vue. Enfin, les femmes résidant dans les DOM présentent un risque de mortalité maternelle multiplié par 4 par rapport à celles de France métropolitaine… Ces inégalités de santé se doublent, généralement, d’une inégalité dans l’accès aux soins. Ainsi, dans les zones de faible densité médicale, le risque de renoncement aux soins est accru pour les personnes les plus défavorisées ; de même, l’accès aux unités neurovasculaires en cas d’AVC est moins fréquent pour les plus modestes. Pour lire l’intégralité de l’étude, c’est ci-dessous…

Etude

26/09/2022 – Projet Loi Financement Sécurité Sociale 2023 :

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2023 a été présenté ce 26 septembre par le gouvernement. Parmi les treize mesures phares de ce PLFSS, figurent : les élargissements des compétences vaccinales des infirmiers et sages-femmes ; la mise en place d’un nouveau cadre de négociations conventionnelles ; le changement de la tarification des SSIAD ; un accroissement de la lutte contre les fraudes des professionnels de santé via une augmentation des pénalités financières qui pourront être appliquées. Enfin, le PLFSS 2023 prévoit une augmentation des dépenses d’assurance maladie pour le secteur des soins de ville de +2,9% par rapport à 2022 (chiffres hors crise sanitaire). Pendant ce temps, les établissements de santé seront bénéficiaires de dépenses à +4,1%. Pour en savoir davantage, lire le dossier PLFSS 2023 ci-dessous…

PLFSS 2023

19/09/2022- Soins proximité : le regroupement deviendra la règle !

Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie a rendu en ce mois de septembre 2022 ses avis et rapport sur l’organisation des soins de proximité. Devant la situation alarmante qui prévaut aujourd’hui en termes d’accès aux soins, le HCAAM recommande d’optimiser le temps médical et de tirer le meilleur parti des compétences de chaque professionnel de santé libéral en améliorant l’organisation du travail. En ambulatoire, le regroupement doit donc devenir la règle « sous des formes variables qui n’impliquent pas toutes un regroupement physique ». Pour faciliter leur apparition, le HCAAM fait alors un certain nombre de préconisations parmi lesquelles le développement des enseignements de management et de gestion de projet au sein des formations (initiale et continue) des professionnels de santé libéraux, et le développement des rémunérations d’équipe, des modèles d’intéressement collectif et du salariat pour favoriser les coopérations professionnelles et le partage d’activité.

Avis

12/09/2022 – DPC : les orientations 2023-2025 connues

Les 205 orientations pluriannuelles du Développement Professionnel Continu pour les années 2023-2025 ont été publiées par arrêté ministériel du 7 septembre 2022. Parmi elles, les 15 premières s’adressent à toutes les professions de santé : elles concernent l’amélioration de la prévention, du repérage, des prises en charge, mais aussi de l’organisation, de la pertinence et de la qualité des soins ainsi que le renforcement des principes éthiques en santé. Les orientations 16 à 37 s’adressent, elles, à certaines professions, pivots de la prise en charge du patient : elles visent à favoriser l’interprofessionnalité et la coordination des soins. Enfin, les orientations 38 à 205 sont définies profession par profession. Un second arrêté ministériel complémentaire est prévu d’ici la fin de l’année 2022 : il permettra d’intégrer les orientations identifiées par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie en soutien du dialogue conventionnel.

Arrêté

29/08/2022 – Dépenses santé : forte augmentation 2020 partout en Europe

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), les dépenses de santé ont fortement augmenté en Europe en 2020 sous l’effet de la pandémie de Covid-19. Ainsi, on note une croissance de +3,9% en France, +6,3% en Allemagne et même +15,7% au Royaume-Uni, essentiellement dû à l’achat de masques, de tests de dépistage et du versement de  primes aux soignants. A noter : la hausse spectaculaire au Royaume-Uni provient essentiellement des coûts très élevés d’achat des masques et équipements de protection individuelle (achetés en trop grande quantité et au-dessus des prix du marché). A contrario, ce pays a versé des primes à ses soignants et personnels de maisons de retraite moins élevées que l’Allemagne et la France (0,7Md€ au Royaume-Uni, contre 1Md€ en Allemagne et 2,4Mds€ en France). Pour en savoir plus, cliquez ci-dessous…

Etude

15/08/2022 – Don ou leg à un professionnel de santé : renforcement de l’interdiction

Par décision du 29 juillet, le Conseil Constitutionnel a confirmé qu’un malade pris en charge par un professionnel de santé ne peut lui consentir de don, donation ou legs ni au cours de ses soins ni dès lors qu’il décède des suites de sa maladie. Cette disposition (déjà prévue par le Code Civil) avait été contestée car contraire à la liberté de disposer librement de son patrimoine et au droit de propriété. Mais le Conseil Constitutionnel a estimé que cette atteinte au droit de propriété était justifiée par la « situation de particulière vulnérabilité » dans laquelle se trouve le donateur et dans un objectif « d’intérêt général de protection des patients ». Cette interdiction ne vise que les membres des professions médicales, de la pharmacie ainsi que les auxiliaires médicaux et « à la condition qu’ils aient dispensé des soins en lien avec la maladie dont est décédé le patient ».

08/08/2022 – Retraite : le paiement tardif des cotisations ne prive plus des droits

Le 2 juin, la Cour de Cassation a rendu un arrêt historique. En effet, jusqu’à présent, les périodes de travail correspondant à des cotisations retraite non-payées dans le délai légal imparti n’étaient pas prises en considération pour le calcul de la pension de retraite. Mais ce 2 juin, la Cour de Cassation a opéré un revirement et a considéré que l’exclusion de ces périodes constituait une ingérence dans le droit de propriété de l’assuré en portant atteinte à son droit fondamental à pension. En conséquence, les cotisations payées en retard, mais AVANT la liquidation du droit à pension doivent être prises en compte pour le calcul de la pension. Pour en savoir davantage, se référer à la décision ci-dessous…

Décision

01/08/2022 – Incendies : aide exceptionnelle

Les professionnels de santé libéraux touchés par les incendies de juillet 2022 peuvent bénéficier d’une aide financière de 1000€ maximum de la part de la Carpimko. Cette dernière pourra être accordée en complément d’autres aides de l’Etat et/ou des assurances privées…

Aide

11/07/2022 – Elections Carpimko : résultats

Suite aux élections 2022 du Conseil d’Administration de la Carpimko, les résultats ont été proclamés. La grande gagnante de ce scrutin reste l’abstention puisqu’on note un taux de participation très limité dans chacun des collèges : 8,47% pour les infirmiers ; 16,51% pour les kinés ;  9,31% pour les pédicures-podologues ; 6,16% pour les orthophonistes ; 22,85% pour les orthoptistes ; et même seulement 3,77% pour les retraités. En termes de postes, la liste Fni a raflé les 3 postes pour le collège infirmier ; la FFMKR et Alizé se sont vus attribuer respectivement 2 et 1 poste pour le collège kiné ; la FNP récupère le seul poste en lice pour les pédicures-podologues ; tandis que, sans concurrence, les listes FNO et SNAO bénéficient respectivement du siège pour les orthophonistes et pour les orthoptistes. Le seul poste à pourvoir pour le collège des retraités revient à la liste FFMKR, Fni, FNO, FNP, SNAO, SNMKR. Le nouveau conseil d’administration sera installé le 21 juillet prochain.

Résultats

04/07/2022 – Première crise Covid : l’Etat responsable mais pas coupable…

Par une décision rendue le 28 juin 2022, le tribunal administratif de Paris reconnaît une faute de l’Etat dans la gestion du stock de masques lors de l’émergence de la covid-19, mais aussi dans la communication gouvernementale relative au port du masque. Toutefois, aucun dommage-intérêt ne sera versé puisque, selon le Tribunal Administratif de Paris, la contamination des victimes par la covid-19 n’a pas été directement causée par les fautes commises. Le Tribunal Administratif met ainsi en avant 3 raisons : la transmission aléatoire du virus en fonction des individus, la non-infaillibilité du port du masque face à ce virus et la bonne volonté de l’Etat en termes de prévention puisque recommandations avaient été faites de respect des distances physiques et de lavage régulier des mains.

Décision

27/06/2022 – En difficulté financière ? Voici Help !

Pour les travailleurs indépendants (dont les soignants libéraux) confrontés à des difficultés financières, l’Urssaf, les Allocations Familiales, l’Assurance Maladie et l’Assurance Retraite mettent en place un nouveau dispositif : Help. Permettant de combiner différents leviers d’action (prestations sociales, accompagnement social, échéanciers de paiement…), Help se déclenche à partir d’un questionnaire unique. Les dossiers sont ensuite traités de manière accélérée afin d’activer au plus vite les dispositifs adaptés relevant de chaque organisme. Jusqu’à lors expérimentée dans différents départements,  Help sera généralisée sous la seule responsabilité de l’Urssaf progressivement sur l’ensemble du territoire pendant l’année 2022.

Communiqué

27/06/2022 – Sécurisation d’Amelipro

Suite à la forte hausse des violations des données de santé enregistrée en 2021 (cf. flash-infos du 16 mai 2022), l’Assurance Maladie renforce la sécurité d’Amelipro. Ainsi, dès le 1er juillet 2022, l’adresse e-mail ne sera plus utilisable comme identifiant pour accéder à Amelipro, le mot de passe aura une validité maximale de 6 mois, et la durée de connexion sera limitée (4h d’utilisation et 1h sans activité). Enfin, la traçabilité des connexions à Amelipro sera renforcée puisqu’un mail de notification sera envoyé lors de chaque connexion à l’adresse mail professionnelle associée au compte. Si le professionnel de santé n’est pas à l’origine de la connexion, il sera alors invité à en informer l’Assurance Maladie. Ces nouvelles procédures concernent l’ensemble des professionnels de santé sur tout le territoire.

Info

20/06/2022 – Dysfonctionnement dans le système des IJ

Depuis le 1er juillet 2021, les professionnels de santé libéraux peuvent percevoir des indemnités journalières cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident. Toutefois, de forts dysfonctionnements ont été observés dans ce nouveau processus. Ainsi, selon une étude l’ Union Nationale des Professions de Santé (UNPS), 40,5% des professionnels de santé qui ont eu recours aux IJ ont vu leur dossier traiter par leur CPAM très tardivement : plus de 60 jours après l’arrêt de travail. De plus, 28,6% ont attendu le versement de leurs IJ pendant plus de 60 jours également ; et 34,6% ne les ont perçus qu’après réclamation…

Etude

20/06/2022 – Elections Carpimko en cours !

La plateforme de vote pour les élections Carpimko restera ouverte du 22 juin au 6 juillet 2022 à 13h. Tous les infirmiers, kinés, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes libéraux ayant cotisé à la Carpimko avant janvier 2022 et à jour de leur cotisation peuvent voter pour le collège « actif ». Pour les infirmiers, 5 listes sont en lice ; pour les kinés, 3 ; pour les pédicures-podologues, 2 listes ; et une seule liste pour les orthoptistes et orthophonistes. Les retraités sont également appelés à s’exprimer en choisissant pour l’une des 2 listes présentes. Rappelons que les administrateurs qui seront élus par cette élection de 2022 siègeront pour 6 ans.

Mode emploi Vote

30/05/2022 – Vers un blocage des revalorisations conventionnelles ?

Le Comité d’Alerte sur le respect de l’Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) a alerté dans un 2é avis rendu ce 30 mai d’un « risque sérieux » de dépassement de l’ONDAM de l’ordre de 3,9 à 5,4 milliards d’euros, voire même davantage « en cas d’émergence d’une nouvelle vague épidémique plus intense ». Ce dépassement provient principalement des mesures prises lors de la gestion de la crise sanitaire. Or… Rappelons qu’en cas de dépassement d’une ampleur supérieure à 0,5% par rapport à l’Ondam prévu initialement (ce qui est largement le cas ici), l’ensemble des revalorisations de professionnels libéraux de santé obtenues lors des différentes négociations conventionnelles peut être stoppé…

Avis

23/05/2022 – Comptes de la sécu : des anomalies… croustillantes !

Dans son rapport sur la certification des comptes de la sécurité sociale, la Cour des Comptes a relevé plusieurs anomalies. Parmi elles, plusieurs sont assez croustillantes… Ainsi, le dispositif d’indemnités journalières en faveur des professionnels libéraux relevant de la CNAVPL mis en place depuis juillet 2021 serait déjà en déficit avec 72 M€ de prestations déjà versées contre 2 M€ de recettes seulement… Motif :  « les cotisations n’ont pas encore été appelées », hors celles versées par les micro-entrepreneurs. Autre anomalie : plus de 278 000 assurés sont toujours reconnus en ALD sans limitation de durée ou pour une durée supérieure à 10 ans… alors que la réglementation ne le permet plus depuis 2017. De surcroît, la rémunération des professionnels de santé dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid 19 a atteint 1,2 milliard d’euros en 2021. Elle s’est réalisée sur la base de bordereaux de facturation des vacations horaires appelant une saisie manuelle par les agents des CPAM. Problème : aucune possibilité de traçabilité des heures effectuées ou, même, de l’identité des professionnels ayant participé n’est possible. Certains sont même totalement inconnus des CPAM (étudiants, retraités, sans activité)… Pour connaître la suite de ces anomalies, se référer au rapport !

Rapport

16/05/2022 – Forte hausse des violations de données de santé

La Commission Nationale Informatique et Liberté indique dans son rapport d’activité 2021 que l’an dernier fut une année record avec plus de 906 piratages informatiques ayant entraîné des violations de données de santé. Ces violations entraînent trois types de conséquences : perte de confidentialité (dans 80% des cas), perte de disponibilité des données et, même, perte d’intégrité, autrement dit modification illégitime des données. Le secteur de la santé est ainsi devenu en 2021 le 2e secteur victime de piratage, juste derrière celui des activités de recherche scientifique et technique.

Rapport d’activité

02/05/2022 – Mobilisation en temps de crise

Très décriée pendant la période Covid, la mobilisation des étudiants et élèves en santé dans le cadre d’une crise sanitaire est désormais encadrée par un arrêté ministériel. Ce dernier précise que les étudiants et élèves peuvent être employés à temps partiel ou complet par les établissements sanitaires et médico-sociaux en qualité de vacataire, mais ceci ne devra pas dépasser une durée maximale définie par les ARS en concertation avec les établissements les représentants étudiants. Par ailleurs, l’étudiant devra bénéficier d’une formation aux actes, gestes, soins et activités à réaliser durant sa mobilisation. Enfin, les conditions d’accueil et de travail des étudiants devront être similaires à celles des professionnels de santé en poste, notamment en ce qui concerne la mise à disposition de tenues vestimentaires appropriées et d’équipements de protection individuelle. Cet arrêté a été salué par l’ensemble des organisations étudiantes en santé.

Arrêté ministériel

25/04/2022 – Frais de déplacement : aide exceptionnelle !

A compter de ce lundi 25 avril, les indemnités de déplacement et les indemnités kilométriques de plusieurs professionnels de santé libéraux conventionnés sont revalorisées de 0,15 € par litre. Cette mesure s’applique jusqu’au 31 juillet 2022 et se cumule avec la remise gouvernementale de 0,15 € sur les carburants mise en place au 1er avril 2022. Elle est mise en place par l’Assurance Maladie dans le but de soutenir les professionnels qui doivent se déplacer au domicile des patients, à savoir infirmières et infirmiers libéraux, kinés, pédicures-podologues, sage-femmes et médecins.

Communiqué

04/04/2022 – Prise en charge de l’autonomie : révolution en vue !

Le nouveau rapport Libault sur l’autonomie préconise la mise en place d’un Service Public Territorial de l’Autonomie (SPTA). Guichet unique accessible aux patients, leurs familles mais aussi les professionnels de santé, le SPTA réunira quatre missions : orientation des patients, instruction et délivrance des aides et prestations, prévention/repérage et appui aux professionnels de santé. Pour ce faire, l’intégration des différents dispositifs (PTA, DAC, CLIC…) est envisagée, ainsi que la révision des grilles AGGIR et PATHOS et la redéfinition des rôles de chaque acteur (SSIAD, HAD, professionnel libéral, ARS, conseil départemental…

En savoir +

28/03/2022 – IFSI : 5870 places supplémentaires et de nouveaux parcours

Un protocole entre l’Etat et l’ensemble des régions de France en faveur des formations sanitaires et sociales a été signé en ce mois de mars 2022. Il prévoit la création de 5870 places supplémentaires dans les IFSI pour la rentrée 2023, mais aussi la mise en place de nouveaux parcours de formation (passerelle d’entrée directement en 2é année, promotion professionnelle, alternance…). La signature de ce protocole fait suite aux travaux récents sur le grand âge qui ont mis en évidence le besoin de recrutement en personnel dans les Ehpad, mais aussi dans les structures à domicile. Une augmentation de 5763 places pour les formations d’aides-soignants et de 1954 accompagnants éducatifs et sociaux à également été actée.

Protocole Etat-Régions

28/03/2022 – Piratage de compte ameli-pro

Dans la semaine du 21 au 15 mars, un certain nombre d’attaques de comptes ameli-pro ont été constatées par l’Assurance Maladie. Des personnes non autorisées ont réussi à se connecter aux comptes de plusieurs  professionnels de santé et ont pu avoir accès à des données administratives de patients (données d’identité, numéro de sécurité sociale, données relatives aux droits). Les coordonnées (adresse mail / postale, téléphone) et les coordonnées bancaires, ainsi que les données relatives aux soins et pathologies, n’ont pas été concernées. En conséquence, le mode de connexion à ameli pro a évolué pour tous les professionnels de santé depuis ce 22 mars : changement obligatoire de mot de passe, mise en place de fonctionnalités accessibles uniquement avec la carte CPS et nécessité de confirmer son identité pour tout appel au 3608.

En savoir +

07/03/2022 – Pluripro

Ce mercredi 9 mars se sont ouvertes des négociations conventionnelles en pluriprofessionnel. Elles concernent la reconnaissance par l’Assurance Maladie des équipes de soins coordonnées autour du patient (Escap). Le modèle reposerait sur le schéma suivant : un professionnel de santé identifie chez son patient un besoin de coordination. Il se connecte à une application mobile lui permettant de savoir si son patient correspond aux critères d’inclusion dans le dispositif. Si oui, il intègre directement les autres professionnels de santé désignés par le patient dans la nouvelle Escap (minimum 3 professionnels dont le médecin traitant). Les échanges entre professionnels se feront alors via l’application de coordination. Ce nouveau modèle de coordination serait donc simple, souple, et, surtout, très facile de création.

28/02/2021 – Attention ! Nouvelles arnaques !

Après la soi-disant obligation qui serait faite à tous les professionnels de santé libéraux de détenir un défibrillateur dans leur cabinet, deux autres arnaques sont en cours. La première concerne des prétendus frais d’immatriculation qui seraient obligatoires à payer pour la création de votre cabinet : elle est véhiculée par un courrier à en-tête d’Infos Légales qui se targue d’être le registre légal des entreprises et qui demande le paiement urgent de 234,15 € . L’autre arnaque actuelle tient plutôt du piratage : celui des cartes E-cps. Le scénario d’approche est alors toujours le même : il s’agit de valider une supposée demande de connexion aux services de vaccination anti-covid…

14/02/2022 – DPC

En 2021, 252 630 professionnels de santé se sont inscrits à une action de Développement Professionnel Continu (DPC). La hausse des inscriptions a été particulièrement forte chez les sages-femmes et les orthophonistes, tandis que les infirmiers, les kinés et les orthoptistes y ont moins participé. Initié en 2020, le recours à des actions dispensées en distanciel s’est confirmé : 2/3 des inscriptions de 2021 l’ont été sur ce type d’actions bien que le distanciel ne représente que 20% de l’offre globale. Pour 2022, l’enveloppe allouée au Développement Professionnel Continu (DPC) a été reconduite, à près de 192M€ dont 65M€ pour les seuls infirmiers et kinés, tandis que les orthophonistes, pédicures-podologues, sages-femmes et orthoptistes se partageront près de 15 M€. Les orientations prioritaires qui détermineront le profil des actions de DPC pour 2023-2025 seront connues à la mi-mai 2022.

Bilan ANDPC

07/02/2022 – Lancement de « mon espace santé »

Depuis le 31 janvier et jusqu’à fin mars, les 65 millions de bénéficiaires d’un régime d’assurance maladie français recevront une notification (mail ou courrier). Ils seront ainsi informés que sans action de leur part, leur profil « Mon Espace santé » sera créé automatiquement dans les 6 semaines. Les assurés pourront alors soit s’y opposer, soit activer plus rapidement leur compte. Dès le 1er trimestre 2022, le carnet de vaccination, calendrier vaccinal, et le Dossier Médical Partagé seront disponibles sur l’appli « Mon Espace Santé ». Puis viendront s’y ajouter peu à peu jusqu’en 2023 : agenda médical, coordonnées des professionnels de santé habituels du patient, messagerie entre patient et professionnels, documents des établissements médico-sociaux, images médicales, historique des remboursements de santé, résultats d’analyses et compte-rendu d’hospitalisation…

Dossier présentation

07/02/2022 – Portrait des soignants libéraux

L’Assurance Maladie vient de publier une série de fiches synthétiques consacrées à différentes professions libérales de santé : infirmiers, sages-femmes, kinés, pédicure-podologues, orthophonistes et orthoptistes.  Des infos sur la démographie de chaque profession y sont disponibles, ainsi que des éléments sur les honoraires moyens, le type d’actes, et le profil de patientèle. Des évolutions depuis l’année 2000 sont également présentées. Bref, de quoi avoir une vision globale sur les exercices de ces professionnels de santé en 2020…

Fiches de synthèse

31/01/2022 – Défibrillateurs : attention à l’arnaque !

Depuis ce début janvier 2022, les arnaques aux défibrillateurs automatisés externes (DAE) se multiplient. Tous les professionnels de santé libéraux sont concernés. Objet de la confusion : l’entrée en vigueur d’un décret de 2018 rendant obligatoire la possession d’un DAE pour « certains Etablissements Recevant du Public de catégorie 5 » (dont font partie les cabinets libéraux). S’appuyant sur ce texte, des sociétés commerciales se disent alors mandatées par les Ordres professionnels et démarchent frauduleusement des professionnels de santé libéraux. Or… rappelle le Ministère de la Santé, ce décret ne concerne pas les cabinets libéraux mais uniquement les « établissements de soins ».

Mise au point

24/01/2022 – Vers un nouveau métier de « Préventologue » ?

Olivier Véran, Ministre de la Santé, a estimé lors d’un colloque organisé par l’Ordre National Infirmier qu’il conviendrait de créer un métier de « préventologue » qui proposerait, par exemple, de « l’accompagnement thérapeutique » pour les patients atteints de maladie chronique. Cette nouvelle profession pourrait être ouverte aux infirmiers mais aussi à d’autres professionnels de santé, a-t-il indiqué sans davantage de précisions. On notera qu’Olivier Véran avait déjà évoqué cette idée en 2019 alors qu’il n’était encore que député…

10/01/2022 – Covid-19 : 3é dose intégrée dans l’obligation vaccinale

L’obligation vaccinale contre la Covid-19 des personnes travaillant dans les secteurs sanitaires et médico-sociaux a été promulguée par la loi du 5 août 2021. Suite à l’explosion des cas positifs due au variant Omicron, la Ministère de la Santé a décidé d’intégrer la 3é dose de rappel dans le schéma vaccinal que doivent présenter tous les soignants. Cette mesure sera effective au 30 janvier 2022.

DGS Urgent

10/01/2022 – Nouvelles mesures en faveur des indépendants

Ce 10 janvier, les députés ont adopté le projet de loi sur les travailleurs indépendants qui avait déjà été examiné au Sénat fin octobre 2021. Parmi les mesures les plus importantes, ce texte prévoit une meilleure protection du patrimoine personnel des travailleurs indépendants en cas de défaillance professionnelle. Il élargit également la possibilité de bénéficier d’une allocation chômage en ouvrant cette possibilité aux indépendants dont l’activité n’est « économiquement pas viable » ou en cessation totale et définitive. Il ne sera donc plus obligatoire de justifier d’une liquidation ou d’un redressement judiciaire pour y accéder. Le texte adopté ce 10 janvier ne devrait pas beaucoup évoluer avant son adoption définitive.

Projet de loi

10/01/2022 – Vaccination antigrippale : prolongation de la campagne

Débutée le 22 octobre 2021 en ville, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a déjà permis de vacciner près de 12 millions de personnes. Toutefois, au vu de l’intensification de la circulation des virus grippaux et de la concomitance avec la 5é vague Covid-19, la Direction Générale de la Santé a décidé de prolonger la campagne de vaccination jusqu’au 28 février 2022. Les vaccinations de personnes éligibles réalisées après le 31 janvier 2022 (date initiale de fin de campagne) seront donc prises en charge par l’Assurance Maladie.

DGS Urgent

27/12/2021 – Soutien financier renforcé pour l’exercice coordonné

L’Assurance Maladie et les syndicats représentatifs des professionnels de santé libéraux ont signé ce 20 décembre un nouvel avenant à l’accord interprofessionnel. Il prévoit les créations d’une 4é mission socle obligatoire pour les Communautés Professionnels Territoriales de Santé dédiée à la gestion des crises sanitaires et d’un dispositif d’accompagnement renforcé à la constitution des CPTS afin d’accélérer leur déploiement. Le soutien financier apporté par les ARS à chaque CPTS sera également renforcé jusqu’à atteindre 580 000 € pour les CPTS incluant minimum 175 000 habitants et déployant l’ensemble des missions socles obligatoires. Rappelons que jusqu’à présent, 173 CPTS (couvrant quasiment ¼ de la population française) ont déjà signé l’accord interprofessionnel.

Communiqué

27/12/2021 – Vers une remise en cause du paiement à l’acte ?

La Cour des Comptes souhaite un retour à l’équilibre financier de l’Assurance Maladie dès 2030 sans augmentation des prélèvements ni réduction des remboursements. Pour ce faire, elle propose notamment la remise en cause du paiement à l’acte des professionnels de santé libéraux avec création, en lieu et place, de rémunérations sur objectif de santé publique pour tous et mise en place d’enveloppes budgétaires annuelles forfaitaires individualisées pour chaque patient atteint de pathologie chronique. Parmi les autres suggestions, on note aussi : accès facilité des patients aux IPA, renforcement de l’exercice coordonné, conventionnement géographique sélectif pour les médecins de villes installés et remplaçants, et renforcement des contrôles des facturations effectuées par les libéraux

Note Enjeu Structurel

20/12/2021 – PLFSS 2022 : validation des mesures par profession

Dans sa décision du 16 décembre 2021, le Conseil Constitutionnel a validé les mesures du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2022 qui concernent les expérimentations d’accès direct aux kinés, orthophonistes et IPA, ainsi que la possibilité pour les orthoptistes de réaliser un certain nombre d’actes sans prescription médicale. Par contre, les articles 90 et 95 qui auraient permis aux paramédicaux libéraux d’avoir accès à des infos de l’Assurance Maladie (droits et garanties des personnes mais aussi communication de données à caractère médical) ont été jugés contraires à la Constitution. Ces dispositions devront donc être représentées dans une autre Loi.

Décision

13/12/2021 – Relations HAD-libéraux

Un accord-cadre visant à mieux définir les relations entre HAD et professionnels de santé libéraux a été conclu le 8 décembre 2021 entre la Fédération Nationale des établissements d’Hospitalisation à Domicile (Fnehad) et l’Union Nationale des Professionnels de Santé (UNPS). Les HAD s’y engagent à respecter a minima les tarifs conventionnels, le libre choix par le patient de son professionnel de santé, mais aussi à ne prendre en charge que des patients nécessitant des soins complexes et/ou d’une technicité spécifique « qui ne sauraient être assurés par des professionnels de santé libéraux en-dehors du cadre de l’HAD »… En contrepartie, les professionnels de santé libéraux s’engagent, eux, à assurer la continuité des soins durant les nuits, jours fériés, week-ends…

Accord-cadre

6/12/2021 – Mayotte : paiement des actes garanti !

Une ordonnance relative à l’extension, à l’amélioration et à l’adaptation de certaines prestations de sécurité sociale à Mayotte a été publiée le 1er décembre 2021. Elle prévoit dans son article 1er diverses mesures parmi lesquelles la mise en place d’une garantie de paiement de l’assurance maladie en cas de recours au tiers payant pour les professionnels de santé libéraux exerçant à Mayotte.

Ordonnance

29/11/2021 – “Mon Espace Santé » : généralisation début 2022

Testé depuis le 1er juillet dans 3 départements, « Mon Espace Santé » semble être un succès : moins de 0,7% des usagers se seraient opposés à sa création et plus de 3,3 millions de personnes en seraient déjà dotées. Sa généralisation est donc prévue pour début 2022. Rappelons qu’y seront intégrés le DMP, une messagerie sécurisée pour les échanges patient-professionnels de santé, un agenda-santé avec rappel des rendez-vous du patient et l’accès à une trentaine d’applications (objets de santé connectés, plateforme de télémédecine ou télésoin…).

Bilan

29/11/2021 – Covid : maladie professionnelle

Depuis la reconnaissance du Covid-19 en maladie professionnelle, 5018 dossiers de demande de reconnaissance ont été déposés. Parmi eux, 82% émanent de soignants. Les professionnels de santé libéraux qui ont été contaminés dans le cadre de leur activité professionnelle peuvent bénéficier d’une prise en charge spécifique en maladie professionnelle. La demande est à effectuer sur le site declare-maladiepro.ameli.fr.

Plus d’infos…

Infirmiers(ères)
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13/04/2023 – Idels : vers l’ouverture de nouvelles négos conventionnelles ?  

Ainsi que nous l’avions déjà laissé entendre le 14 mars 2023, la généralisation du bilan de soins infirmiers (BSI) pour tous les patients dépendants a été différée. Ce report a été décidé de façon unilatérale par l’Assurance Maladie au vu du dépassement d’enveloppe financière de 95 M€ par rapport à ce qui était prévu. En cause : une différence significative entre les niveaux de forfaits BSI (prise en charge légère BSA, intermédiaire BSB, lourde BSC) réellement facturés et ceux qui avaient été envisagés. En « contrepartie », l’Assurance Maladie aurait proposé l’ouverture de nouvelles négociations conventionnelles d’ici fin avril sur la revalorisation des indemnités forfaitaires de déplacements et/ou la lettre clé AMI. Affaire à suivre…

Communiqué

21/03/2023 – Idels : nouveaux déploiements de l’avenant 9 au 23 mars

A compter de ce 23 mars, de nouveaux actes et cotations en termes de télésoin, téléexpertise et vaccination pourront être mis en oeuvre. Tous étaient prévus par l’avenant n°9 signé le 27 juillet 2022. Ainsi, deux nouveaux actes figureront désormais dans la NGAP infirmière : un acte de télésoin (suivi de pansement à distance valorisé à hauteur d’un TMI 1,6) ; mais aussi un acte de téléexpertise qui permettra aux Idels de demander, à distance, l’avis d’autres professionnels médicaux (valorisation à 1RQD). Les réalisations de ces nouveaux actes sont, cependant, liés à plusieurs conditions. D’autre part, à compter du 23 mars 2023, la cotation des actes de vaccination par Idel évolue également, avec des cotations allant de AMI 2,4 (soit 7,56€) ou AMI 3,05 (soit 9,61€) selon que les vaccins sont prescrits par un autre professionnel de santé ou non. Par contre, on note la suppression du supplément grippe (AMI 1). Enfin, la décision de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie définit également les actes et missions que peuvent réaliser les Infirmiers en Pratique Avancée (suivi régulier et prise en charge ponctuelle). Pour en savoir davantage, cliquez ci-dessous !

Décision

14/03/2023 – Idels : vers un report de la généralisation du BSI ?

La dernière étape du déploiement du Bilan de soins infirmier (BSI) est prévue, selon l’avenant 8, au 1er avril 2023. A compter de cette date, l’ensemble des patients dépendants (quel que soit leur âge) devaient bénéficier de ce dispositif. Toutefois, conformément à ce qui est permis par la clause de revoyure incluse dans les différents avenants conventionnels (6 et 8), l’Assurance Maladie aurait décidé de sursoir à cette généralisation. Motif : les 11 M€  de dépassement de l’enveloppe initialement allouée. La généralisation du BSI serait donc repoussée de six mois (octobre 2023)… et des procédures de contrôle auprès des Idels seraient mises en place afin de mieux comprendre ce dépassement. Affaire à suivre… Pour se remémorer l’avenant n°8, c’est ci-dessous…

Avenant 8

06/03/2023 – Vers une carte de stationnement pour les Idels ? 

Le 31 janvier 2023 a été déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale la proposition de loi n°781 visant à créer une carte de stationnement réservée aux infirmiers libéraux. Emanant d’une trentaine de députés, cette proposition de loi permettrait aux Idels de se garer gratuitement et sans limitation de durée lors des déplacements professionnels, à l’instar de ce qui existe actuellement pour les médecins généralistes. Objectif final : éviter que certaines zones géographiques, soumises à une tarification prohibitive du stationnement, ne subissent une perte d’offre de soins à domicile alors que, selon les députés, les Idels « sont des acteurs de premier plan de la santé de proximité », et que leur intervention à domicile « est essentielle, a vocation à s’accroître et permet d’éviter de nombreuses hospitalisations au profit du bon fonctionnement de notre système de santé ». Rappelons qu’à l’heure actuelle, certaines villes ont déjà mis en place des dispositifs de stationnement spécifiques, mais rien n’existe au niveau national : ce qui crée des inégalités de traitement entre les Idels. Pour lire la proposition de loi, c’est ci-dessous !

Proposition de loi

01/03/2023 – Nouvelles préconisations pour l’évolution de la profession infirmière

Dans un rapport paru à l’automne 2022 mais rendu public en février 2023, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) estime que le système du décret d’actes qui régit actuellement la profession infirmière “entre en tension avec l’évolution continuelle des besoins de santé”. De surcroît, l’évolution de la démographie médicale obligeant à repenser l’organisation et la répartition des compétences entre professionnels de santé, l’IGAS recommande (entre autres) de : revoir la définition législative de la profession infirmière en la structurant “par grandes missions” et non plus par le seul décret d’actes ; élargir le champ de compétences infirmier en développant notamment la prévention, la coordination, les soins de proximité mais aussi certains protocoles de coopération ; consacrer au niveau législatif un pouvoir de prescription des infirmiers ; mettre en place des consultations infirmières en structure coordonnée dans des domaines et pour des pathologies spécifiques. Toutes ces recommandations devraient, selon l’IGAS, être mises en place en 2023 ou 2024 maximum. Notons que ce rapport a été réalisé sur demande des Ministres de la Santé, Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation. Il fait suite au travail de recherche qui émanait de l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (cf. Flash-Infos Infirmier(è)s du 15/08/2022). Pour lire le rapport de l’IGAS, c’est ci-dessous !

Rapport

22/02/2023 – Ide : déperdition d’étudiants de… 37% !

Sur l’ensemble des étudiants entrés en formation en IFSI en 2019, seuls 63% ont terminé le cursus et ont été diplômés en juillet 2023. C’est ce que révèle la deuxième édition de l’enquête sur le suivi des cohortes d’étudiants réalisée par le CEFIEC (Comité d’Entente de Formations Infirmières et Cadres). Réalisée entre septembre et novembre 2022 sur des données issues de 152 IFSI, cette étude révèle également que près de 13% des étudiants entrés en IFSI en 2021 ont déjà été suspendus dans leurs études infirmières (abandon, interruption ou exclusion) : parmi ces derniers, 28% proviennent de bacs professionnels et 27% de bacs généraux… Enfin, les étudiants entrés en septembre 2022 en IFSI sont issus à 77% de ParcourSup : parmi eux, 42% proviennent de bacs généraux. Les 23% d’étudiants de 1ère année non-issus de ParcourSup sont, eux, issus, à 16% de la formation continue professionnelle… Pour en savoir plus, lire le communiqué ci-dessous !

Communiqué

08/02/2023 – Idels : nouvelles négos avec les HAD 

Cette année 2023 sera sans doute celle de la signature d’un nouvel accord-cadre entre les 3 syndicats infirmiers libéraux représentatifs (Fni, CI et Sniil) et la Fédération Nationale des établissements d’Hospitalisation à Domicile (Fnehad). En effet, 4 réunions se sont déjà tenues depuis l’été 2022 entre ces divers protagonistes. Elles ont permis d’identifier les sujets qui devraient être prioritairement traités dans le futur accord-cadre, à savoir : évolutions de la NGAP et cotations ; fluidification de la facturation des actes infirmiers et usage du numérique ; formations dispensées aux Idels par les établissements d’HAD ; et possibilité de recommandation d’Idels par les HAD. L’information, délivrée dans le rapport d’activité de la Fnehad 2021-2022 est accompagnée d’autres données toutes aussi intéressantes. Ainsi, on apprend que : 157 211 patients ont été pris en charge par l’HAD en 2021 (à +2,3% par rapport à 2020-2021) ; 45% des passages de patients par l’HAD sont prescrits par des médecins généralistes de ville ; 10% de l’activité des HAD est réalisée en Ehpad et 2,7% relève de la prise en charge conjointe avec les SSIAD ; le coût moyen d’une journée d’HAD pour la Sécu s’élève à 225 €. Enfin, si on apprend que les HAD emploient 3817 infirmiers salariés… il n’est fait, par contre, aucune mention du nombre d’Idels qui œuvrent avec l’HAD… Pour en savoir davantage, cliquez ci-dessous !

Rapport

08/02/2023 – « L’année 2023 sera celle des Ide »…

C’est ce qu’a indiqué François Braun, Ministre de la Santé dans son discours aux forces vives de la Nation. Concrètement, le Ministre a ainsi annoncé l’évolution du décret d’actes du métier d’infirmier, afin de promouvoir une approche par mission, et la réingénierie de la formation. De surcroît, des changements dans la formation en Ifsi seront mis en place : intégration du mentorat d’ici la rentrée de septembre ; encouragement et meilleure reconnaissance du tutorat ; et développement de la formation infirmière réalisée à 100% en apprentissage. Enfin, un grand plan d’augmentation du nombre d’infirmières et d’infirmiers en pratique avancée sera lancé dans l’objectif d’atteindre 5 000 IPA en activité d’ici fin 2024, tandis que les IADE, IBODE et PUER, seront également reconnus au titre de pratique avancée avant la fin de l’année. Pour connaître l’intégralité des annonces du Ministre, c’est ci-dessous !

Discours

04/01/2023 – Idel : une plateforme pour déclarer les AES

Depuis mi-décembre, une plateforme de surveillance des accidents d’exposition au sang (AES) chez les infirmières libérales a été mise en place. Nommée WebAES-Ville et développée par l’Ordre National Infirmier et le Cpias Bourgogne-Franche Comté (Centre d’Appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins), cette plateforme permettra de constituer une base de données précisant la typologie exacte des AES des Idels. But final : réaliser des actions de prévention pour diminuer le risque d’AES en pratique de ville. Rappelons qu’un AES se définit comme tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang soit lors d’une effraction cutanée (piqûre, coupure…), soit lors d’une projection sur une muqueuse (yeux, bouche, nez) ou peau lésée et que la profession infirmière est toujours celle qui recense le plus grand nombre de contaminations professionnelles au VIH et à l’hépatite C. Selon une enquête réalisée par l’Ordre, 35% des infirmiers libéraux ont déjà été victimes d’accident d’exposition au sang au cours de leur exercice (contre 27% des infirmiers salariés). Pour en savoir davantage, c’est ci-dessous !

Communiqué

26/12/2022 – Idel : vers le concept d’« infirmier référent » ?

Le 16 décembre dernier, une vingtaine de députés issus du groupe Horizons ont déposé une proposition de loi visant à « améliorer l’accès aux soins pour tous ». Comprenant 6 articles, ce texte propose dans son article 4 « la création du statut d’infirmier référent pour les assurés », ce dernier devant être en charge d’une « mission de prévention, de suivi et de recours en lien avec le médecin traitant ». L’infirmier libéral devra, auparavant, avoir donné son accord. On notera que la proposition de loi prévoit dans son article 5 que lorsque l’assuré aura défini son médecin traitant, son pharmacien correspondant et son infirmier référent, ces mêmes professionnels de santé pourront utiliser au bénéfice du patient l’ensemble des protocoles de soins coordonnés nationaux, même s’ils n’exercent pas en structure coordonnée de type CPTS, MSP, ESP… Pour l’heure, aucune date de présentation de cette proposition de loi à la commission des affaires sociales n’a été indiquée, ni, à fortiori de date d’examen en séance publique à l’Assemblée Nationale. Affaire, cependant, à suivre…

Proposition de loi

14/12/2022 – Evaluation positive de la participation des Idels aux soins non-programmés

Cet été 2022, la mission flash sur les urgences avait instauré la prise en charge des soins non-programmés à la demande du Samu par des Idels volontaires. Pour ce faire, un système d’astreinte infirmière avait été mis en place. En ce mois de décembre, cette mesure a été évaluée dans un rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Selon ce rapport, le bilan de la participation des Idels aux soins non-programmés est globalement positif, malgré le peu de recours à cette mesure : à priori, seuls 65 Idels auraient, ainsi, effectué une astreinte et 400 actes auraient été réalisés. Des contraintes techniques (système d’information peu pertinent, manque de matériel) auraient, en effet, freiné la mise en place réelle de la mesure. Toutefois, 2 cas d’intervention pertinente d’Idel en termes de soins non-programmés ont été relevés : expertise réelle d’un patient dont l’état clinique ne permet pas une évaluation correcte à distance par le médecin régulateur ; mais aussi réalisation de soin infirmier déjà identifié par le médecin régulateur (pose de sonde urinaire, pansement complexe…). Selon l’IGAS, cette mesure ne ferait pourtant pas l’unanimité, notamment du côté des médecins. Mais elle doit être préservée… Pour lire les conclusions de l’IGAS, cliquez ci-dessous et voir pp.115 à 121

Rapport

05/12/2022 – Une porte-parole internationale de la profession infirmière…

Pour la première fois dans l’histoire des institutions françaises, l’Etat a officiellement nommé une représentante de la profession infirmière auprès de l’Union Européenne, mais aussi de l’Organisation Mondiale de la Santé. Brigitte Feuillebois (30 ans de carrière en tant qu’infirmière, cadre de santé, puis conseillère experte à la Direction Générale de l’Offre de Soins) aura donc comme rôle d’introduire la vision de la profession infirmière lors des discussions politiques de ces différentes instances, mais aussi de réfléchir à la contribution de la profession infirmière dans l’évolution du système de santé français. A noter : cette fonction de « chief nursing officer » (CNO) existe depuis de longues années dans bien d’autres pays européens…. Pour en savoir davantage sur la nouvelle CNO, cliquez ci-dessous !

Parcours

28/11/2022 – Création d’un « label d’excellence » pour les Idels 

Unicancer va créer début janvier 2023 un « label d’excellence » à destination des infirmiers libéraux intervenant en cancérologie dans le cadre d’une expérimentation d’un an en Normandie et en Auvergne/Rhône-Alpes. Chaque Idel souhaitant obtenir ce label devra renseigner des éléments concernant sa formation, son expérience professionnelle, ses connaissances, et répondre à des quiz. En fonction du résultat, il obtiendra ou non le label d’excellence, avec, en parallèle, un parcours personnalisé et professionnalisant à suivre afin de le conserver. Les Idels qui ne rempliraient pas les critères se verront également proposer un parcours afin de se perfectionner et d’obtenir le label. Selon Unicancer, le label permettra aux Idels d’obtenir une reconnaissance vis-à-vis des professionnels de santé et des patients, tout en mettant en évidence leurs compétences. Par ailleurs, Unicancer œuvre également à la création d’une plateforme numérique collaborative accessible à l’ensemble des soignants salariés et libéraux afin de partager des bonnes pratiques, retours d’expérience et renforcer les coopérations ville-hôpital. Pour en savoir plus, c’est ci-dessous !

Communiqué

21/11/2022 – Idels : début des travaux sur le décret d’actes en 2023

Selon l’Ordre National Infirmier, la révision du décret d’actes infirmiers devrait débuter début janvier 2023. Rappelons que cette dernière avait été promise par Olivier Véran (alors Ministre de la Santé) dès janvier 2022… L’Ordre en profite pour revendiquer un nombre important de transferts de compétences avec possibilité de réaliser de manière autonome des actes
pouvant déjà être accomplis aujourd’hui sous prescription médicale. Parmi eux : prescription de certains médicaments d’usage courant type paracétamol, renouvellement de traitement… Enfin, l’Ordre Infirmier appelle aussi à une évolution législative à travers la
modification du Code de Santé Publique, pour ouvrir la possibilité d’accès direct aux professions
paramédicales et les intégrer dans l’offre de soin de premier recours et dans l’organisation de la
permanence de soin dans les territoires. Pour lire le communiqué de l’Ordre, c’est là !

Communiqué

31/10/2022 – Idels et sage-femmes : bientôt intégrés dans la permanence des soins ?

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2023 prévoit dans son article 24 bis que les infirmiers diplômés d’Etat « dans le cadre de leur activité libérale ont vocation à concourir à la mission de service public de permanence des soins ». Ceci impliquerait que les Samu-centres 15 pourraient faire appel à un Idel pour, par exemple, évaluer en 1er lieu le patient et la nécessité d’un SMUR ou d’un autre mode de transport. Rappelons que la permanence des soins est prévue pour la prise en charge des demandes de soins non programmées aux horaires de fermeture des cabinets des médecins libéraux (le soir, la nuit, le week-end et les jours fériés). Organisé par l’ARS, il met en place un tableau de garde par secteur et fait bénéficier le professionnel de santé qui y collabore d’un forfait d’astreinte qui ne peut pas être inférieur (pour les médecins) à 150 € pour 12 h indépendamment de la rémunération des actes accomplis dans le cadre de leur mission. L’article 24 bis prévoit également que les sage-femmes libérales soient également intégrées dans la permanence des soins.

Texte article 24 bis

17/10/2022 – Idels : entrée en vigueur des nouvelles mesures de l’avenant 9 sur le télésoin

Une nouvelle partie des mesures de l’avenant 9 est entrée en vigueur… Désormais, une Idel peut réaliser à distance certains actes qui devaient jusqu’à lors être en présentiel sous certaines conditions. C’est le cas pour 3 actes : séance de surveillante clinique et de prévention après hospitalisation pour épisode de décompensation d’une insuffisance cardiaque ou d’exacerbation d’une BPCO ; accompagnement à la prise médicamenteuse ; et surveillance et observation d’un patient traité par insuline. La valorisation de ces actes est alors similaire à celle comptée dans le cadre d’un acte en présentiel ; mais la facturation s’effectue au moyen de la lettre-clé TMI. A noter : des aides à l’équipement en télésanté sont déjà disponibles… Pour en savoir davantage, c’est ci-dessous !

Texte de référence

03/10/2022 – Lutte contre la fraude : les Idels toujours dans le collimateur

L’Assurance Maladie a présenté sa stratégie globale rénovée de lutte contre la fraude dans le but affiché d’atteindre rapidement les 500 M€ de préjudices détectés et stoppés. Les premiers visés par cette stratégie seront les professionnels de santé puisque, selon l’Assurance Maladie, 2/3 des fraudes proviennent de ces derniers : en 2022, seront donc particulièrement ciblés les centres de santé ophtalmologiques et dentaires, les trafics de médicaments, les téléconsultations et les dispositifs d’optique et d’audioprothèse dans le cadre du 100 % santé. Reste que les infirmiers libéraux demeurent, eux aussi, toujours dans le collimateur : représentant, selon l’Assurance Maladie, un préjudice financier annuel estimé entre 286 et 393M€, les Idels seront particulièrement surveillés par les outils prédictifs de l’Assurance Maladie (datamining, big data) dans le but de détecter les comportements atypiques. Pour en savoir davantage, lire la stratégie de l’Assurance Maladie ci-dessous…

Stratégie

26/09/2022 – Zonage infirmier : efficace, mais…

Initié en 2008 puis généralisé en 2012, le « zonage infirmier » a mis en place des mesures restrictives à l’installation dans les zones sur-dotées et incitatives dans les zones sous-dotées. Mais est-il réellement efficace ? Pour le savoir, l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé a réalisé une étude. On y apprend que les disparités territoriales persistent avec une accessibilité moyenne à une infirmière libérale 6,6 fois plus élevée dans les 10 % de zones les mieux dotées comparativement aux 10 % les moins bien dotées. Pour autant, le «  zonage infirmier  », a permis d’améliorer la répartition territoriale des infirmières libérales, avec diminution des installations dans les territoires surdotés et hausse dans les autres territoires. Cette tendance serait encore plus marquée chez les jeunes infirmières de moins de 40 ans, ce qui laisse espérer le prolongement dans le temps de la réduction des inégalités territoriales. Enfin, l’Irdes propose de compléter les mesures incitatives à l’installation dans les zones sous-dotées par d’autres dispositifs plus axés sur les conditions de vie et d’exercice. Tous ces éléments pourraient contribuer au débat sur les mesures à adopter pour réduire les disparités territoriales d’offre de soins pour les autres professionnels de santé (médecin compris).

Etude

05/09/2022 – Idel : forfait BSI élargi aux patients 85-90 ans

Depuis ce 5 septembre 2022, les forfaits BSI sont étendus aux soins dispensés aux patients dépendants âgés de 85 ans et +. En termes de facturation, le système sera identique à celui déjà déployé pour les patients de 90 ans et + : affichage automatique du niveau de forfait journalier à facturer (BSA/BSB/BSC) en fonction des interventions saisies dans le volet médical ; déplacements à facturer en IFI (+/- IK) et actes techniques autorisés en plus du forfait BSI à facturer en AMX. A noter : pour les patients de 85-89 ans bénéficiant de soins infirmiers en cours, il sera nécessaire de saisir un BSI intermédiaire… Rappelons que jusqu’à présent, les BSI n’étaient applicables qu’aux patients dépendants âgés de 90 ans et plus. Pour en savoir davantage, cliquez sur le mode d’emploi ci-dessous !

BSI

29/08/2022 – Etudiants-soignants : entre 2528€ à 6424€ à débourser en septembre…

Les différentes fédérations d’étudiants en santé ont réalisé des enquêtes sur le coût de la rentrée 2022. Les frais pris en compte correspondent aux sommes engagées pour le 1er mois de rentrée, et cumulent dont les frais spécifiques de rentrée (droits d’inscription pour les études, Contribution de Vie Étudiante et Campus (CVEC), frais d’agence immobilière, souscription à une assurance logement et à une complémentaire santé, visite médicale obligatoire en lien avec la discipline réalisée, matériel pédagogique) et dépenses de vie courante pour le 1er mois (loyer, alimentation, produits d’hygiène, téléphonie…). Au final, il ressort que les étudiants infirmiers en formation initiale devront débourser 2674 € en ce mois de septembre 2022, à +3,92% pour cette rentrée 2022, tandis que les étudiants en maïeutique avoisineront les 2528 €, à +4,27% par rapport à 2021. Les 12 501 étudiants en masso-kinésithérapie sont encore plus mal lotis, avec une moyenne de coût de rentrée 2022 à 6424 €, en hausse de 3,8%. Au premier rang de leurs dépenses : les frais de scolarité s’élevant en 2022 en moyenne à 4032 €. Pour accéder aux différentes études, cliquer ci-dessous…

Etudes Ide

15/08/2022 – Quand l’Irdes propose de renforcer le rôle des infirmiers…

Dans un document de travail paru fin juin 2022, l’Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (Irdes) a analysé les forces et faiblesses du système de santé à la lumière de la pandémie Covid-19. But : dégager des pistes d’action pour renforcer le système de santé. Au chapitre « professionnels de santé », l’Irdes fait 5 propositions fortes. Parmi elles : changer les définitions légales de professionnels de santé en se référant aux compétences et missions plutôt qu’à des actes et tâches ; encourager le transfert de tâches par une rémunération appropriée et des perspectives de carrière ; renouveler les cursus universitaires pour renforcer la reconnaissance des compétences des différents professionnels de santé, notamment paramédicaux ; renforcer le rôle et les missions des infirmiers… L’Irdes sera-t-elle entendue par les 2 groupes de députés qui travaillent actuellement sur les propositions qui devront alimenter le prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2023 ?

Document

01/08/2022 – Infirmiers : avenant 9 signé !

Ce 27 juillet, les trois syndicats infirmiers libéraux représentatifs ont signé avec l’Assurance Maladie l’avenant 9 à la convention. Outre la revalorisation des actes de vaccination à domicile (facturation à taux plein et en sus des autres actes), l’avenant 9 prévoit de nouvelles dispositions en matière de télésoin. Ainsi, la surveillance à distance des pansements sera désormais possible, tandis que les Idels pourront requérir une télé-expertise auprès d’un professionnel médical, mais aussi assister toute profession médicale lors de la réalisation de téléconsultation (et pas uniquement le médecin comme aujourd’hui). Reste que l’essentiel de l’avenant 9 est consacré à une évolution du modèle d’infirmier en pratique avancée (IPA) : revalorisation des forfaits de prise en charge de patients de plus de 20% mais aussi des aides à l’installation. Enfin, les IPA pourront également prendre en charge ponctuellement de nouveaux patients à la demande du médecin. Cet avenant entrera en vigueur fin septembre/début octobre 2022.

Communiqué

11/07/2022 – Urgences estivales : appels aux Idels et kinés !

Pour pallier les difficultés des urgences pendant cet été 2022, le gouvernement a décidé de 41 mesures, toutes issues du rapport de la mission « flash » présidée par le Dr Braun (un urgentiste). Parmi elles, un certain nombre font appel aux Idels et kinés. Ainsi, les Idels volontaires pourraient assurer à la demande du SAMU une évaluation de la situation à domicile (y compris dans les Ehpads dépourvus de présence infirmière) et pourraient déclencher, si nécessaire, une téléconsultation. Cette nouvelle mission, financée, a été proposée par des URPS Infirmiers et s’inscrirait dans la continuité des VDSI Covid. De même, les Idels et kinés volontaires pourraient (après accord avec un médecin traitant du territoire) participer à 6 protocoles de coopération avec délégation d’actes. Il concernent la prise en charge des cystites, varicelle, rhinite allergique, angine, entorse et lombalgie aiguë. Enfin, la 41é mesure préconise de développer l’HAD comme alternative à l’entrée dans les services d’Hospitalisation Courte Durée.

Rapport

04/07/2022 – Vaccination : élargissement des compétences Idels et sages-femmes

Dans un avis émis le 28 juin, la Haute Autorité de Santé s’est dite favorable à une
extension des compétences vaccinales des infirmiers, pharmaciens et sages-femmes. Ces derniers seront donc désormais autorisés à prescrire et administrer l’ensemble des vaccins obligatoires et/ou recommandés chez les enfants et ados de 24 mois à 15 ans (de 29 jours à 15 ans pour les seules sages-femmes).  Toutefois, les infirmiers et pharmaciens qui n’ont pas suivi un module spécifique de vaccination infantile devront suivre au préalable une formation certifiante sur le sujet. Enfin, cet élargissement ne concerne pas la prescription de vaccins vivant chez les enfants et ados immunodéprimés, qui doit rester une compétence réservée aux seuls médecins.

Avis

20/06/2022 – Etudiants infirmiers : stage possible au sein des SDIS

Un arrêté ministériel du 9 juin 2022 élargit le parcours de stage des étudiants en soins infirmiers. Désormais, le stage consacré aux « soins de courte durée » pourra s’effectuer dans des établissements publics ou privés, mais aussi au sein des services départementaux ou territoriaux d’incendie et de secours. Pas de changement concernant les stages consacrés aux « soins en santé mentale et psychiatrie », « soins de longue durée et soins de suite et re réadaptation » et « soins individuels ou collectifs sur des lieux de vie ».

Arrêté

06/06/2022 – Décret compétences infirmières : 94% des Ide favorables à sa révision

Selon une consultation réalisée auprès de 41 024 infirmiers par l’ONI, 94% des Ide tous secteurs d’activité confondus estiment urgent de réviser le décret de compétences afin de l’adapter à la réalité de leur exercice actuel. Parmi les évolutions les plus souhaitées figurent ainsi : la possibilité de réaliser des actions de prévention et d’éducation thérapeutique (y compris sans prescription médicale), la consultation infirmière, l’accès direct des patients aux infirmiers en ville et en établissement, l’élargissement de la prescription infirmière, et la responsabilité de la coordination des soins.

Communiqué

23/05/2022 – Etudiants Infirmiers : situation critique !

La Fédération Nationale des Etudiants en Sciences Infirmières (Fnesi) vient de rendre publique sa dernière enquête BienEtre#Noussoigneronsdemain. Elle met en évidence une augmentation très significative du mal-être physique et mental des futurs infirmières et infirmiers. Ainsi, selon la Fnesi, 16,4% des étudiants a déjà pensé au suicide pendant ses études, 23,3% ont déjà consulté un professionnel de la santé mentale depuis le début de leur formation et 34% ont déjà consommé des anxiolytiques, antidépresseurs ou hypnotiques (dont 50% à cause de la formation). Côté santé physique, le bilan n’est pas bon non plus : 42,1% des étudiants ressentent souvent ou tout le temps des douleurs musculo-squelettiques. Les causes principales de cette situation proviennent, selon la Fnesi, de la précarité étudiante (39% des étudiants ont vu leur alimentation se dégrader par manque d’argent !), mais aussi du harcèlement pendant les stages (32% des étudiants s’en estiment victimes)… Enquête réalisée sur la base de 15 652 témoignages.

Enquête

09/05/2022 – Soins infirmiers : 90% de satisfaction !

Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) réalisée fin 2020 (en pleine crise sanitaire) indique que 90% des Français sont satisfaits des soins infirmiers hors hôpital (autrement dit à domicile). Cette proportion n’a jamais été atteinte, puisqu’entre 2014 et 2019, le taux de satisfaction oscillait entre 85 et 87%. On notera que les soins infirmiers sont d’ailleurs les mieux notés, devant ceux des médecins généralistes (87%), tandis que les urgences hospitalières ferment la marche (54% de taux de satisfaction). Cette hausse de satisfaction des Français vis-à-vis des soins infirmiers concerne plus particulièrement les personnes vivant hors agglomération parisienne, les personnes âgées et les Français parmi les 20% les plus aisés. Conséquence : les Français sont de plus en plus favorables au transfert de certains actes envers les infirmiers comme, par exemple, le renouvellement d’ordonnances (78% sont d’accord en 2020 contre 63% en 2015).

Etude

25/04/2022 – Vaccination : extension des compétences infirmières

Un décret ministériel élargit les compétences vaccinales des infirmiers en leur octroyant le droit d’administrer à toute personne de plus de 16 ans et sans prescription médicale préalable les vaccins contre la grippe, la rage, la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche, les papillomavirus humains, le pneumocoque, les hépatites (A et B), les méningocoques (A,B,C,Y,W). Cette extension intervient suite à la recommandation de la Haute Autorité de Santé de janvier 2022. A noter : les pharmaciens pourront, eux, administrer la même liste de vaccins, mais AVEC prescription médicale.

Décret

19/04/2022 – Formation en IFSI : à revoir !

Dans son rapport sur la situation de l’hôpital et du système de santé en France, la Commission d’Enquête du Sénat a plaidé pour une « nécessaire révision des conditions de formation initiale des infirmiers ». Ainsi, non seulement la formation de base serait insuffisamment technique, mais, de surcroît, plusieurs spécialités n’y seraient plus étudiées ou ne feraient plus l’objet de stage (réanimation, pédiatrie…). A cela s’ajouterait une inadaptation de la sélection des étudiants à l’entrée depuis 2019 (mise en place de Parcoursup), un taux d’abandon des études en IFSI particulièrement important, et des conditions d’accueil en stage dégradées. Le Sénat préconise de procéder rapidement à une évaluation des conditions de formation des infirmiers, notamment des modalités de sélection et de l’adéquation des maquettes de formation aux exigences des métiers. Rappelons qu’en 2021, les études en IFSI ont comptabilisé 687 000 demandes d’intégration sur Parcoursup et que le Gouvernement a décidé d’augmenter de 15 % en deux ans le nombre de places ouvertes en IFSI (soit 5 000 étudiants de première année supplémentaires d’ici la rentrée 2022).

Rapport

07/03/2022 – Convention pharmaceutique : impact pour les Idels et sages-femmes ?

La nouvelle convention entre Assurance Maladie et syndicats de pharmaciens a été signée. Elle prévoit de nouvelles missions pour les pharmaciens, parmi lesquelles : accompagnement des femmes enceintes, dépistage des infections urinaires et du cancer colorectal, assistance à la téléconsultation en officine, création d’une permanence pharmaceutique conventionnelle rémunérée en sus des indemnités de garde et d’une fonction de pharmacien correspondant, intégration des pharmaciens dans le dispositif Prado. Par ailleurs, l’augmentation de la rémunération pour la vaccination a également été actée à 7,50 €. Enfin, en 2023, de nouvelles négos pourraient avoir lieu et les pharmaciens pourraient se voir confier d’autres missions. On parle d’accompagnement de patients diabétiques, de suivi de patients insuffisants cardiaques, de prévention du risque cardiovasculaire, d’observance médicamenteuse, et de parcours des patients sous opioïdes.

Convention

14/02/2022 – Ouverture des négos pour un avenant 9 infirmier

Les négos conventionnelles de l’avenant 9 à la convention infirmière se sont ouvertes le 8 février. Elles concernent la revalorisation de l’activité des Infirmiers de Pratique Avancée et la télésanté. A cette occasion, un premier bilan de l’installation d’IPA en libéral a été brossé : on compte seulement 117 IPA exerçant en libéral, dont 43 qui n’exercent qu’en IPA (le reste combinant avec l’activité habituelle Idel). Du côté de la télésanté, l’avenant 9 ne devrait pas amener grand-chose puisque le Ministère de la Santé a déjà fait connaître son intention de ne pas créer de nouveaux actes…

07/02/2022 – Infirmiers de liaison HAD aux urgences…

Imaginée par l’ARS Occitanie dès juillet 2021, une expérimentation de mise à disposition d’“infirmiers de liaison HAD «  dans les services d’urgence des hôpitaux de la région a été mise en place. Ainsi, une infirmière coordonnatrice HAD payée sur les fonds de l’ARS est présente dans les services d’urgence pour vérifier l’éligibilité des patients à l’HAD et les y orienter avec aval du médecin coordonnateur de l’HAD qui accueillera le patient. Cette expérimentation est prévue pour 6 mois… mais l’idée est de générer suffisamment d’activité au sein des HAD pour que ces derniers puissent ensuite financer eux-mêmes le poste.

Dispositif

31/01/2022 – Vaccins : élargissement de l’autonomie pour 3 professions ?

Dans une recommandation datée du 28 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé préconise de permettre aux infirmiers, pharmaciens et sages-femmes de prescrire et d’administrer plusieurs vaccins en toute autonomie chez les personnes âgées de 16 ans et plus. Les vaccins concernés sont : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Poliomyélite ; Papillomavirus humains ; Pneumocoque ; Hépatite B ; Hépatite A ; Méningocoques A, C, W, Y ; Grippe. La HAS émet toutefois deux conditions préalables : la réalisation par les professionnels concernés d’une formation supplémentaire adaptée et le renforcement de la traçabilité de la vaccination, grâce notamment à des outils numériques. Cette recommandation de la HAS prend effet suite au succès de la campagne de vaccination anti-Covid et « afin de faciliter la vaccination ». Son extension aux mineurs de moins de 16 ans sera étudiée plus tard.

Recommandation

24/01/2022 – Actes AIS infirmiers : visés par la Cour des Comptes

Dans son rapport sur les structures de soins à domicile (Ssiad, Spasad, Sesad, Samsah), la Cour des Comptes épingle la dynamique des dépenses d’actes infirmiers de soins (AIS) réalisés par les infirmiers libéraux. Ayant atteint 2,1 milliards d’euros en 2019 en France métropolitaine pour les seuls patients âgés de 75 ans et +, ces dépenses pourraient atteindre 3,4 Mds € d’ici 2030 suite au vieillissement de la population. En conséquence, la Cour préconise un « encadrement plus ferme » des AIS des infirmiers libéraux, la création de places en Ssiad dans les zones sur-dotées en infirmiers libéraux, et, surtout, la mise en place de règles permettant d’orienter les prises en charge des patients nécessitant principalement des AIS vers les seuls Ssiad sans recours aux infirmiers libéraux.

Rapport

03/01/2022 – Qualité du suivi patient améliorée en cas de coopération médecin-Ide

Une étude visant à mesurer l’impact du Protocole Asalée de coopération entre médecins et infirmières a été menée par l’Irdes (Institut de Recherche et documentation en Economie de la Santé) et publiée en décembre 2021. Basée sur un échantillon de 21 253 patients, elle démontre que le suivi des patients diabétiques de type II s’améliore de façon très significative lorsqu’il est réalisé via le protocole Asalée. Rappelons que ce dernier est conduit depuis 2004 et permet une délégation de certains actes des médecins vers les infirmières (réalisation d’Ecg, prescription de bilans…), et la mise en place d’une démarche d’éducation thérapeutique.

Etude

03/01/2022 – NGAP Infirmière : un nouvel acte depuis ce 1er janvier 2022 !

Ce 1er janvier 2022, l’article 10 de la NGAP Infirmière « Surveillance et observation d’un patient à domicile » a été largement modifié par l’ajout d’un acte d’ « accompagnement à la prise médicamenteuse à domicile ». Cette dernière mesure de l’avenant n°6 (art. 5.1) destinée aux patients chroniques non-dépendants et fragiles (y compris patients avec troubles cognitifs) confie aux infirmières libérales une mission de détection et d’évaluation de la iatrogénie médicamenteuse. Ce nouvel acte se divise en 3 séances renouvelables à réaliser dans un délai de 30 jours (prise de contact AMI 5,1 ; analyse des besoins et compte-rendu pour AMI4,6 chacun).

Avenant 6

27/12/2021 – Vers une redéfinition des IPA ?

Une proposition de loi visant à redéfinir la pratique avancée infirmière a été déposée le 21 décembre à l’Assemblée Nationale. Emanant d’une députée LREM, elle prévoit d’achever l’intégration de la formation infirmière dans le système LMD (Licence, Master, Doctorat) et l’élargissement des champs d’exercice des IPA avec création de nouvelles compétences : 1er recours, santé au travail, santé scolaire, prévention, gériatrie/soins palliatifs. Buts recherchés : pallier la désertification médicale, rendre le métier infirmier plus attractif, et améliorer la prévention. La montée en statut des professionnels infirmiers serait financée par une augmentation de la fiscalité des produits du tabac.

Proposition de loi

13/12/2021 – Infirmiers : le téléservice BSI évolue !

En ce mois de décembre 2021, des évolutions ont été apportées à l’outil BSI, notamment pour faciliter la gestion des dossiers BSI et pour faciliter la saisie des données. Ainsi, il est désormais possible d’utiliser une fonctionnalité « brouillon » pour sauvegarder les données partiellement saisies, mais aussi d’archiver des BSI clôturés et des fonctionnalités de recherche pour trier les BSI (par nom du patient, date…) ont été rajoutées. Pour faire le tour de ces modifications, le manuel utilisateur du BSI a été remanié. Rappelons, enfin, que la saisie du BSI deviendra obligatoire à partir du 1er janvier 2022 pour tout patient dépendant conformément à l’avenant n°8.

Manuel d’utilisation

06/12/2021 – Prévention : sous-emploi des infirmiers et podologues…

Dix ans après la parution d’un premier rapport, la Cour des comptes revient sur la politique de prévention menée en France notamment au niveau des cancers, maladies neurocardio-vasculaires et du diabète. La Cour dénonce alors un résultat « médiocre » puisque l’expansion des 3 pathologies continue malgré des dépenses totales de prévention de 15 Md €. La Cour regrette notamment que les infirmiers et podologues soient encore très peu mobilisés en dehors de quelques expérimentations…

Rapport

2/2/11/2021 – Infirmiers libéraux : quelle place dans le soin à domicile ?

C’est le sujet de l’étude de l’IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé) parue en ce mois de novembre 2021. Elle permet également de mieux connaître le rôle de chacun des intervenants (Idel, aides-soignantes, aides à domicile) dans la prise en charge à domicile des patients dépendants ou atteints de maladies chroniques.

Etude

22/11/2021 – Idels : changement dans la VDSI

Apparue en janvier 2021, la visite domiciliaire sanitaire infirmière (VDSI) a été réalisée auprès de 450 000 patients positifs au Covid-19. Depuis ce 15 novembre, la VDSI ne concerne que les patients identifiés cas contacts par l’Assurance Maladie au sein du foyer. Rémunération et conditions de facturation dans le lien ci-dessous

Prise en charge / Tarif

Sages-femmes
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13/04/2023 – Etudiant(e)s Sages-femmes : situation alarmante

Fédérant plus de 4000 étudiant(e)s sages-femmes, l’ANESF (association nationale des étudiant.e.s sages-femmes) a réalisé une étude sur le « bien-être » en 2023. Avec un taux de réponse de 56%, cette enquête conclut à une situation alarmante. Ainsi, 29% des étudiant(e)s sages-femmes considèrent que la formation ne permet pas de s’épanouir, 50% des étudiant(e)s sages-femmes ont déjà envisagé d’arrêter ou de suspendre leurs études… et 25% déclarent qu’ils ne se voient pas exercer plus de 15 ans maximum après leurs études. En cause : outre la précarité étudiante (rémunération des stages à 2,80€ brut/heure accessible uniquement qu’à partir de la 4é année d’études), les étudiant(e)s dénoncent un très fort stress (80%), 21% des discriminations ou traitements inégalitaires (origine, sexisme, religion, orientation sexuelle…) et des situations de maltraitance (61% pendant les stages, mais aussi 33% par l’équipe pédagogique). Rappelons que la profession souffre déjà d’un réel manque d’attractivité avec 20% de places vacantes en 2é année de formation en maieutique à la rentrée 2022. Pour en savoir davantage, c’est à lire dans l’étude ci-dessous !

Etude

29/03/2023 – Sages-femmes : l’avenant 6 entre en vigueur !

L’avenant n°6 à la convention nationale est entré en vigueur ce 28 mars 2023. Rappelons qu’il prévoit la possibilité pour les patientes de déclarer à l’Assurance Maladie le nom d’une sage-femme référente, définit les missions de cette dernière et les valorise à hauteur de 45€. En parallèle, l’avenant permet la rémunération de sages-femmes libérales réalisant des accouchements en maisons de naissance ou dans les établissements de santé. C’est ainsi que plusieurs forfaits sont désormais facturables : 80€ pour les accouchements en plateau technique rémunérant la disponibilité et l’astreinte de la sage-femme sur le dernier mois de grossesse ; 300€ pour la surveillance du travail d’accouchement en maison de naissance et 150€ pour celle du post-partum immédiat ; enfin, majoration de 30€ pour les deux premières visites de surveillance à domicile. Pour lire l’intégralité de l’avenant n°6, c’est ci-dessous !

Avenant 6

24/01/2023 – Sage-femme : réforme des études définitivement adoptée

La proposition de loi réformant la formation initiale des sages-femmes a été définitivement adoptée le 17 janvier 2023 à l’unanimité des députés (fait relativement rare pour qu’on le souligne !). Ce texte allonge les études en maïeutique d’une année (désormais bac +6), en créant le troisième cycle tant attendu par les étudiants et la profession. Il intègre également la révision des référentiels métier qui permet de répondre aux évolutions de compétences de la profession (suivi post-natal, vaccination, prescription, dépistage et traitement IST…). Cette nouvelle formation s’appliquera aux étudiantes et étudiants qui entreront en L2 maïeutique en 2024. De surcroît, la nouvelle loi créée aussi un statut universitaire d’enseignant-chercheur en maïeutique et de maître de stage à horizon 2027. Cette pleine intégration dans l’université favorisera le développement de la recherche, mais aussi des droits des étudiants. Pour lire le texte définitivement adopté, c’est ci-dessous !

Texte adopté

20/12/2022 – Sages-femmes : signature avenant n°6

L’Assurance Maladie et l’Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF) ont signé en cette mi-décembre l’avenant 6 à la convention nationale des sages-femmes. Cet accord permet la mise en place du concept de « sage-femme référente » en lien avec le médecin traitant de la patiente en déterminant et valorisant les 6 missions qui y sont attachées. Parmi elles : rôle de prévention tout au long de la grossesse, réalisation de la majorité des rendez-vous de grossesse et du suivi postnatal, coordination des soins avec la maternité et le médecin traitant… Une rémunération de 45€ par suivi de grossesse est prévue. Par ailleurs, le nouvel avenant prévoit la valorisation des interventions des sages-femmes libérales en maisons de naissance ou dans le cadre de la location de plateaux techniques en établissements de santé (accouchements et visites de surveillance à domicile). Pour en savoir davantage, cliquez ci-dessous !

Communiqué

31/10/2022 – Idels et sage-femmes : bientôt intégrés dans la permanence des soins ?

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2023 prévoit dans son article 24 bis que les infirmiers diplômés d’Etat « dans le cadre de leur activité libérale ont vocation à concourir à la mission de service public de permanence des soins ». Ceci impliquerait que les Samu-centres 15 pourraient faire appel à un Idel pour, par exemple, évaluer en 1er lieu le patient et la nécessité d’un SMUR ou d’un autre mode de transport. Rappelons que la permanence des soins est prévue pour la prise en charge des demandes de soins non programmées aux horaires de fermeture des cabinets des médecins libéraux (le soir, la nuit, le week-end et les jours fériés). Organisé par l’ARS, il met en place un tableau de garde par secteur et fait bénéficier le professionnel de santé qui y collabore d’un forfait d’astreinte qui ne peut pas être inférieur (pour les médecins) à 150 € pour 12 h indépendamment de la rémunération des actes accomplis dans le cadre de leur mission. L’article 24 bis prévoit également que les sage-femmes libérales soient également intégrées dans la permanence des soins.

Texte article 24 bis

05/09/2022 – Sage-femme : application totale de l’avenant 5

Depuis ce 5 septembre, l’ensemble des mesures de l’avenant 5 à la convention nationale des sages-femmes libérales s’applique. Ainsi en est-il des actes de téléexpertise qui sont requis ou réalisés par les sages-femmes, de la réalisation des entretiens post-nataux, de la dérogation à la règle de la sage-femme la plus proche pour les indemnités kilométriques et de la création de la majoration forfaitaire conventionnelle (DSP). Pour les détails, se référer à l’avenant ci-dessous.

Avenant n°5

29/08/2022 – Etudiants-soignants : entre 2528€ à 6424€ à débourser en septembre…

Les différentes fédérations d’étudiants en santé ont réalisé des enquêtes sur le coût de la rentrée 2022. Les frais pris en compte correspondent aux sommes engagées pour le 1er mois de rentrée, et cumulent dont les frais spécifiques de rentrée (droits d’inscription pour les études, Contribution de Vie Étudiante et Campus (CVEC), frais d’agence immobilière, souscription à une assurance logement et à une complémentaire santé, visite médicale obligatoire en lien avec la discipline réalisée, matériel pédagogique) et dépenses de vie courante pour le 1er mois (loyer, alimentation, produits d’hygiène, téléphonie…). Au final, il ressort que les étudiants infirmiers en formation initiale devront débourser 2674 € en ce mois de septembre 2022, à +3,92% pour cette rentrée 2022, tandis que les étudiants en maïeutique avoisineront les 2528 €, à +4,27% par rapport à 2021. Les 12 501 étudiants en masso-kinésithérapie sont encore plus mal lotis, avec une moyenne de coût de rentrée 2022 à 6424 €, en hausse de 3,8%. Au premier rang de leurs dépenses : les frais de scolarité s’élevant en 2022 en moyenne à 4032 €. Pour accéder aux différentes études, cliquer ci-dessous…

Etudes Sage-femme

22/08/2022 – Sages-femmes : renforcement des compétences en vaccination

Suivant une recommandation de la Haute Autorité de Santé, un arrêté ministériel en date du 18 août autorise désormais les sages-femmes à prescrire et administrer une vingtaine de vaccins aux enfants et jeunes de moins de 18 ans : BCG, diphtérie, hépatite A et B, coqueluche, ROR… De même, cet arrêté permet également la vaccination par sage-femme des femmes enceintes contre la rage, la fièvre jaune et le zona. Une exception perdure toutefois : l’administration des vaccins vivants à des personnes immunodéprimées, qui demeure la compétence du seul médecin. Pour accéder à la liste des vaccins autorisés, cliquer ci-dessous…

Arrêté

04/07/2022 – Vaccination : élargissement des compétences Idels et sages-femmes

Dans un avis émis le 28 juin, la Haute Autorité de Santé s’est dite favorable à une
extension des compétences vaccinales des infirmiers, pharmaciens et sages-femmes. Ces derniers seront donc désormais autorisés à prescrire et administrer l’ensemble des vaccins obligatoires et/ou recommandés chez les enfants et ados de 24 mois à 15 ans (de 29 jours à 15 ans pour les seules sages-femmes).  Toutefois, les infirmiers et pharmaciens qui n’ont pas suivi un module spécifique de vaccination infantile devront suivre au préalable une formation certifiante sur le sujet. Enfin, cet élargissement ne concerne pas la prescription de vaccins vivant chez les enfants et ados immunodéprimés, qui doit rester une compétence réservée aux seuls médecins.

Avis

14/03/2022 – Elargissement du rôle des sages-femmes

Deux décrets ministériels publiés coup sur coup permettent l’élargissement officiel du rôle des sages-femmes. Ainsi, le premier modifie et actualise la liste de médicaments que peuvent prescrire ces professionnelles en l’élargissant aux anti-infectieux et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) nécessaires dans le cadre de la gynécologie de prévention. En parallèle, le second décret autorise les sages-femmes à dépister ET traiter certaines infections sexuellement transmissibles chez la femme et leur partenaire.

Décret n°1  décret n°2

07/03/2022 – Convention pharmaceutique : impact pour les Idels et sages-femmes ?

La nouvelle convention entre Assurance Maladie et syndicats de pharmaciens a été signée. Elle prévoit de nouvelles missions pour les pharmaciens, parmi lesquelles : accompagnement des femmes enceintes, dépistage des infections urinaires et du cancer colorectal, assistance à la téléconsultation en officine, création d’une permanence pharmaceutique conventionnelle rémunérée en sus des indemnités de garde et d’une fonction de pharmacien correspondant, intégration des pharmaciens dans le dispositif Prado. Par ailleurs, l’augmentation de la rémunération pour la vaccination a également été acté à 7,50 €. Enfin, en 2023, de nouvelles négos pourraient avoir lieu et les pharmaciens pourraient se voir confier d’autres missions. On parle d’accompagnement de patients diabétiques, de suivi de patients insuffisants cardiaques, de prévention du risque cardiovasculaire, d’observance médicamenteuse, et de parcours des patients sous opioïdes.

Convention

31/01/2022 – Vaccins : élargissement de l’autonomie pour 3 professions ?

Dans une recommandation datée du 28 janvier 2022, la Haute Autorité de Santé préconise de permettre aux infirmiers, pharmaciens et sages-femmes de prescrire et d’administrer plusieurs vaccins en toute autonomie chez les personnes âgées de 16 ans et plus. Les vaccins concernés sont : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Poliomyélite ; Papillomavirus humains ; Pneumocoque ; Hépatite B ; Hépatite A ; Méningocoques A, C, W, Y ; Grippe. La HAS émet toutefois deux conditions préalables : la réalisation par les professionnels concernés d’une formation supplémentaire adaptée et le renforcement de la traçabilité de la vaccination, grâce notamment à des outils numériques. Cette recommandation de la HAS prend effet suite au succès de la campagne de vaccination anti-Covid et « afin de faciliter la vaccination ». Son extension aux mineurs de moins de 16 ans sera étudiée plus tard.

Recommandation

20/12/2021 – Sages-femmes : signature de l’avenant n°5

Ce lundi 20 décembre a été signé l’avenant n°5 à la convention nationale des sages-femmes. Les trois signataires se sont mis entendus pour un renforcement des missions des sages-femmes avec, notamment, apparition de deux entretiens post-nataux au domicile de la mère. Parallèlement, l’avenant 5 pérennise le recours à la téléconsultation et à la téléexpertise, tout en prévoyant des aides à l’équipement ; il entérine également l’ouverture de nouvelles négos en 2022 pour une revalorisation des compétences et la création du rôle de sage-femme référente.

Communiqué

29/11/2021 – Sages-femmes : feu vert pour les maisons de naissance

Six ans après le lancement de 9 maisons de naissance expérimentales, un décret ministériel vient de pérenniser leur existence. Il fixe les modalités de fonctionnement de ces établissements et permet la création de 12 nouvelles entités. Dans ces maisons, les sages-femmes pourront pratiquer des accouchements de femmes dont elles ont suivi la grossesse et n’ayant pas de facteurs de risques, mais aussi surveiller médicalement la grossesse et les suites de l’accouchement et assurer la préparation à la naissance.

Décret

22/11/2021 – Sages-femmes : 100M € accordés mais…

Ce 22 novembre a été signé un protocole d’accord entre le Ministère de la Santé et des syndicats représentatifs de sages-femmes. Outre une revalorisation en milieu hospitalier, il prévoit la création d’une 6é année de formation en maïeutique et un certain nombre de mesures pour les sages-femmes libérales… Ceci reste insuffisant pour d’autres organisations qui appellent à un week-end de grève. Rappelons qu’une proposition de loi pour faire évoluer la profession est également en cours d’examen à l’Assemblée Nationale.

Protocole d’accord

15/11/2021 – Sages-femmes : évolution de la profession ?

Examen en cours par l’Assemblée Nationale d’une proposition de loi visant à affirmer le statut médical des sages-femmes. Le texte propose d’achever l’intégration des écoles de sages-femmes dans les Universités et de créer un 3é cycle d’études (Doctorat en Maïeutique) ainsi qu’un statut d’enseignant-chercheur en Maïeutique.

Proposition de loi

Masseurs-kinésithérapeutes
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05/04/2023 – Kinés : uniformisation des droits d’inscription

Le Conseil d’Etat avait enjoint le Ministère de la Santé en octobre dernier de fixer un montant unique des droits d’inscription dans les instituts en masso-kinésithérapie. Depuis ce 27 mars 2023, c’est chose faite ! Du coup, à partir de l’année universitaire 2023-2024, il en coûtera 170 € pour l’inscription en 1ère et 2é année et 243 € euros pour les 3é et 4é années en institut de formation public préparant au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute. Aucuns frais de scolarité supplémentaires ne pourront être demandés.

Arrêté

24/01/2023 – Kinés : avenant n°7 rejeté !

Coup de tonnerre chez les kinés ! L’avenant n°7 à la convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes qui avait été signé le 16 décembre 2022 par l’Assurance Maladie et le seul syndicat FFMKR (voir flash-infos en date du 20/12/2022) ne s’appliquera finalement pas ! En effet, ce 16 janvier 2023, les deux autres syndicats représentatifs de kinés que sont le SNMKR et Alizé ont fait jouer la clause d’opposition qui prévoit qu’une ou plusieurs organisations syndicales peuvent s’opposer à l’application d’un avenant conventionnel dès lors qu’ils ont obtenu  un minimum de 50% des voix lors de la dernière élection aux Unions Régionales des Professions de Santé. Or, en 2021, la SNMKR et Alizé ont obtenu respectivement 24,11% et 32,11% des voix lors des dernières élections URPS, soit 56,22% à eux deux réunis. Résultat : le cap des 50% d’audience nécessaire ayant été franchi, l’avenant n°7 est déclaré caduc ! Désormais, l’avenir est donc particulièrement incertain… En effet, la SNMKR et Alizé ont déjà demandé l’ouverture de nouvelles négociations avec l’Assurance Maladie… mais cette dernière a répondu dans un communiqué (voir ci-dessous) en indiquant que « la convention actuelle était valable jusqu’en 2027 sans obligation d’ouverture de négociation d’ici là ». Affaire à suivre…

Communiqué

20/12/2022 – Kinés : signature de l’avenant 7 par un seul syndicat

Ce 16 décembre 2022 a été signé l’avenant 7 à la convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes par l’Assurance Maladie et le seul syndicat FFMKR. Cet avenant prévoit la revalorisation et la création de nouveaux actes. Ainsi, les deux actes majoritairement pratiqués (AMS 7,5 et MS 9,5) seront revalorisés, portés respectivement à 18,06€ et 21,07€, tandis que la majoration pour actes de balnéothérapie et l’indemnité de déplacement seront également augmentés. En supplément, plusieurs actes seront créés : repérage de la fragilité des personnes âgées, rééducation à destination des enfants polyhandicapés… Bref, cet avenant représente au total plus de 530 M€ de revalorisations. En contrepartie, le dispositif démographique d’installation est révisé avec élargissement des territoires dotés de dispositifs incitatifs à l’installation, mais aussi renforcement de la régulation dans les zones à forte densité. Ainsi, les kinés débutant leur formation en 2023 ne pourront plus s’installer qu’en zone sous-dotées ou très sous-dotées sauf à avoir exercé pendant 2 ans minimum en établissement sanitaire ou médico-social ou en zones sous-dotées ou très sous-dotées… Rappelons les deux autres syndicats de kiné (SNMKR et Alizée) s’étaient prononcés contre la signature de cet avenant. Toutefois, ayant dépassé les 30% de suffrages aux dernières élections URPS, la FFMKR a pu le signer seul. Pour en savoir plus, c’est ci-dessous !

Communiqué

29/08/2022 – Etudiants-soignants : entre 2528€ à 6424€ à débourser en septembre…

Les différentes fédérations d’étudiants en santé ont réalisé des enquêtes sur le coût de la rentrée 2022. Les frais pris en compte correspondent aux sommes engagées pour le 1er mois de rentrée, et cumulent dont les frais spécifiques de rentrée (droits d’inscription pour les études, Contribution de Vie Étudiante et Campus (CVEC), frais d’agence immobilière, souscription à une assurance logement et à une complémentaire santé, visite médicale obligatoire en lien avec la discipline réalisée, matériel pédagogique) et dépenses de vie courante pour le 1er mois (loyer, alimentation, produits d’hygiène, téléphonie…). Au final, il ressort que les étudiants infirmiers en formation initiale devront débourser 2674 € en ce mois de septembre 2022, à +3,92% pour cette rentrée 2022, tandis que les étudiants en maïeutique avoisineront les 2528 €, à +4,27% par rapport à 2021. Les 12 501 étudiants en masso-kinésithérapie sont encore plus mal lotis, avec une moyenne de coût de rentrée 2022 à 6424 €, en hausse de 3,8%. Au premier rang de leurs dépenses : les frais de scolarité s’élevant en 2022 en moyenne à 4032 €. Pour accéder aux différentes études, cliquer ci-dessous…

Etudes kiné

01/08/2022 – Kinés : les négos reprennent !

Rompues en avril 2022, les négos conventionnelles pour les kinés ont repris sur une nouvelle base : une enveloppe réévaluée qui se monte désormais à 362 millions d’euros et qui permet notamment la revalorisation des actes en AMS, acte de balnéothérapie, actes de rééducation et la création d’un forfait annuel sur la part d’activité à domicile. En contrepartie, l’Assurance Maladie imposerait un passage obligé par l’exercice salarié avant de pouvoir s’installer en libéral (à l’exemple de ce qui se passe pour les infirmières), mais aussi un durcissement du dispositif de régulation démographique (création de zones ultra-dotées où les kinés ne seraient plus remplacés et suppression des dérogations en zones surdotées). La prochaine réunion est prévue en septembre 2022.

11/07/2022 – Urgences estivales : appels aux Idels et kinés !

Pour pallier les difficultés des urgences pendant cet été 2022, le gouvernement a décidé de 41 mesures, toutes issues du rapport de la mission « flash » présidée par le Dr Braun (un urgentiste). Parmi elles, un certain nombre font appel aux Idels et kinés. Ainsi, les Idels volontaires pourraient assurer à la demande du SAMU une évaluation de la situation à domicile (y compris dans les Ehpads dépourvus de présence infirmière) et pourraient déclencher, si nécessaire, une téléconsultation. Cette nouvelle mission, financée, a été proposée par des URPS Infirmiers et s’inscrirait dans la continuité des VDSI Covid. De même, les Idels et kinés volontaires pourraient (après accord avec un médecin traitant du territoire) participer à 6 protocoles de coopération avec délégation d’actes. Il concernent la prise en charge des cystites, varicelle, rhinite allergique, angine, entorse et lombalgie aiguë. Enfin, la 41é mesure préconise de développer l’HAD comme alternative à l’entrée dans les services d’Hospitalisation Courte Durée.

Rapport

16/05/2022 – Accès direct aux kinés : 1eres préconisations

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) vient de rendre un rapport présentant 18 préconisations pour la mise en œuvre de l’expérimentation de l’accès direct aux kinés. Parmi elles : suivi d’une formation sur l’exercice en autonomie par les kinés concernés ; information des patients sur le nouveau parcours de santé créée ; systématisation du partage d’infos entre kinés et médecins via les messageries sécurisées (et non via le DMP) ; financement des expérimentations par l’Assurance Maladie mais aussi mise en place d’une traçabilité des actes effectués… Notons, de plus, que l’IGAS propose aussi carrément de revoir les modalités de l’expérimentation avec extension du périmètre géographique initialement prévu et/ou révision de la liste des structures d’exercice coordonné concernées. En effet, selon l’IGAS, les enseignements « utiles » tirés de cette expérimentation pourraient être très limités si l’expérimentation se dérouler dans les conditions initialement prévues. Rappelons, en effet, l’expérimentation est prévue pour se dérouler pendant 3 ans, dans seulement 6 départements et exclusivement dans le cadre d’un exercice coordonné . Le nombre des kinés potentiellement éligibles pourrait donc être minime…

Rapport

19/04/2022 – Kinés : rupture des négos

Après quatre séances de négociations et quatre réunions d’information, le dialogue entre Assurance Maladie et syndicats représentatifs de masseurs-kinésithérapeutes est rompu. Aucun accord n’a été trouvé pour la signature de l’avenant n°7. En cause : les propositions tarifaires de l’Assurance Maladie que les 3 syndicats ont jugé « très nettement insuffisantes » dans un communiqué commun. Rappelons qu’une enveloppe de 240 M€ avait été mise sur la table dont 135 M€ pour la revalorisation des AMS, 50 M€ pour l’incitation à la prise en charge à domicile, 25 M€ pour les praticiens de zone sous-dotée, 20 M€ pour la création d’un acte de repérage de la fragilité et 10 M€ pour la revalorisation des actes en balnéothérapie. A ce jour, aucune nouvelle date de négos n’a été actée.

Communiqué

21/03/2022 – Kinés : négos conventionnelles en panne ?

Ce mercredi 16 mars a eu lieu la 3ème séance de négos en vue de la signature de l’avenant 7. A ce jour, plusieurs points ont déjà quasiment abouti comme l’assouplissement du dispositif de régulation démographique, la mise en œuvre du renouvellement des ordonnances, la mise en œuvre du télésoin, la création d’un acte de repérage de la fragilité… Mais le reste des pourparlers est au point mort : notamment les points sur la revalorisation des actes et des IFD. Affaire à suivre…

14/03/2022 – Kinés : renouvellement et adaptation du sport sur ordonnance

Votée début mars, la loi « visant à démocratiser le sport »  élargit la prescription de sport par les professionnels de santé aux patients atteints de pathologies chroniques (diabète, dépression, maladies cardiovasculaires, cancer…), ou présentant des facteurs de risques (hypertension, obésité, etc.) ou encore en perte d’autonomie. Elle était, jusqu’à lors, réservée aux malades en affection de longue durée (ALD). Par ailleurs, les kinés pourront désormais renouveler et/ou adapter ces prescriptions “sauf indication contraire du médecin”.

Loi sport

17/01/2022 – Kinés : ouverture des négo conventionnelles

La 1ère séance de négos conventionnelles entre Assurance Maladie et les 3 syndicats représentatifs des kinés s’est déroulée ce 12 janvier 2022. L’objectif visé est la signature d’un avenant n°7 à la convention. Les négos porteront essentiellement sur 5 points : adaptation du dispositif démographique existant, télésanté, renouvellement par les kinés des prescriptions médicales d’actes de masso-kinésithérapie, révision de la NGAP et dispositif permettant de favoriser l’intervention des kinés au domicile des patients dépendants ou en situation de handicap.

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01/02/2023 – Orthoptistes : feu vert pour l’accès direct !

Un arrêté ministériel du 25 janvier 2023 ouvre officiellement la porte à l’accès direct aux orthoptistes. Désormais, tous les patients âgés de 16 à 42 ans pourront aller directement consulter un orthoptiste pour réaliser un bilan visuel et obtenir une première prescription de verres correcteurs (lunettes ou lentilles). Cette mesure a été conçue pour libérer du temps médical pour les ophtalmologistes et diminuer le délai d’attente. Elle ne peut, toutefois, s’appliquer qu’à la condition que le patient n’entre pas dans la liste des contre-indications prévues par l’arrêté : en cas de pathologie ophtalmologique comme le glaucome par exemple ; en cas de prise de médicaments au long cours pouvant entraîner des complications oculaires (corticoïdes, antipaludéens, chimiothérapie…) ; et, enfin, si le patient souffre de certaines pathologies générales (diabète, hypertension artérielle mal contrôlée…). A noter : cette mesure n’aura, cependant, qu’un impact limité puisque l’on ne compte en France que… 2700 orthoptistes libéraux (contre 5584 ophtalmologistes ; chiffres 2020). Pour en savoir davantage, voir l’arrêté ci-dessous !

Arrêté

05/12/2022 – Ergothérapeute et psychomotricien : quand faire appel à eux ?

A destination des médecins, Idels, kinés, ou familles, un guide mettant en lumière la complémentarité des professions d’ergothérapeute et de psychomotricien dans le champ de la gériatrie a été édité. Issu d’un travail conjoint entre l’Association nationale française des ergothérapeutes et la Fédération française des psychomotriciens, ce guide s’articule autour de 8 situations que peuvent rencontrer des professionnels de santé ayant pris en charge des personnes âgées, y compris à domicile. Dans chacun des circonstances énumérées, l’apport potentiel de l’ergothérapeute et du psychomotricien pour améliorer la situation est alors détaillé. Pour lire ce guide, c’est ci-dessous !

Guide

31/10/2022 – Orthoptistes : signature avenant 15

Le Syndicat National Autonome des Orthoptistes (SNAO) et l’Assurance Maladie ont signé l’avenant 15 à la convention nationale des orthoptistes libéraux. Ce dernier permet de valoriser deux nouveaux actes : les dépistages de l’amblyopie auprès de nourrissons de 9 à 15 mois (AMY 7,7) et des troubles de la réfraction auprès des enfants de 30 mois à 5 ans (AMY 8,4). Rappelons que ces 2 actes sont réalisables sans prescription médicale préalable et sans être placé sous la responsabilité d’un médecin, mais qui devront être inscrits dans le dossier médical partagé du patient ou sur son carnet de santé. Ils ont été créés par la loi de financement de la sécurité sociale 2022. Les mesures de l’avenant 15 entreront en vigueur au plus tôt en mai ou juin 2023.

Pour en savoir plus…

24/10/2022 – Orthophonistes : entrée en vigueur de l’avenant 19

Les nouvelles mesures de valorisation tarifaire prévues par l’avenant 19 à la convention des orthophonistes libéraux entrent en vigueur ce 27 octobre 2022. Elles prévoient la revalorisation ou majoration de plusieurs actes ou indemnités : séances de rééducation en groupe, IK, prise en charge des enfants présentant des troubles du neuro-développement, rééducation des dysphagies, troubles de l’articulation… Un bilan de prévention et d’accompagnement parental et des indemnités forfaitaires spécifiques (sorties d’hospitalisation et prise en charge de pathologies neurologiques) sont également créés et les conditions de facturation des forfaits FOH et FPH sont modifiées. Pour en savoir davantage, se reporter aux articles 2 à 7 de l’avenant ci-dessous…

Avenant 19

21/03/2022 – Psychologues : dispositif « Mon psy »

Le dispositif « Mon psy » se met en place peu à peu : dès le 5 avril 2022, les adultes et enfants de plus de 3 ans souffrant de troubles psychologiques légers à modérés pourront donc bénéficier de séances d’ « accompagnement psychologique » remboursées par l’Assurance maladie, dans la limite de 8 par an. Conditions imposées par le décret et l’arrêté ministériel de février et mars 2022 : les patients doivent avoir été adressés au psychologue par leur médecin, et le psychologue doit lui-même être inscrit auprès de l’ARS, avoir une expérience professionnelle (en psychologie clinique ou en psychopathologie) de 3 ans minimum et être conventionné avec l’Assurance maladie.

Décret arrêté

28/02/2022 – Orthophonistes : avenant 19 signé !

La 1ère séance de négos conventionnelles entre Assurance Maladie et les 3 syndicats représentatifs des kinés s’est déroulée ce 12 janvier 2022. L’objectif visé est la signature d’un avenant n°7 à la convention. Les négos porteront essentiellement sur 5 points : adaptation du dispositif démographique existant, télésanté, renouvellement par les kinés des prescriptions médicales d’actes de masso-kinésithérapie, révision de la NGAP et dispositif permettant de favoriser l’intervention des kinés au domicile des patients dépendants ou en situation de handicap.

Avenant 19

06/12/2021 – Prévention : sous-emploi des infirmiers et podologues…

Dix ans après la parution d’un premier rapport, la Cour des comptes revient sur la politique de prévention menée en France notamment au niveau des cancers, maladies neurocardio-vasculaires et du diabète. La Cour dénonce alors un résultat « médiocre » puisque l’expansion des 3 pathologies continue malgré des dépenses totales de prévention de 15Md€. La Cour regrette notamment que les infirmiers et podologues soient encore très peu mobilisés en dehors de quelques expérimentations…

Rapport