Une thèse sur le « vécu des infirmiers libéraux »…
Premier travail du genre, une thèse de médecine présentée et soutenue publiquement par Marine Pujol s’est intéressée au travail des infirmiers et infirmières libéraux. Ou plutôt au « Vécu des Idels exerçant auprès de patients avec des troubles cognitifs depuis le début du Covid ». Cette étude de 137 pages réalisée grâce à des entretiens semi-dirigés auprès d’infirmiers libéraux de Franche-Comté, donne une analyse complète de la situation, insistant sur le fait que « on a beaucoup parlé de l’engagement des infirmières hospitalières mais on a souvent oublié de parler de celui des libérales, avec à la clé le sentiment d’avoir été laissées de côté, oubliées ». La doctorante continue ensuite par plusieurs recommandations. Parmi elles, « organiser un parcours de soins spécifique pour les personnes âgées ayant des troubles cognitifs au sein duquel les Idels trouveraient leur place de coordination », mais aussi « ouvrir urgemment un lieu de dialogue et d’échanges pour les Idels » puisque l’ « on peut se demander si leur sur-engagement durant la période covid-19 n’aura pas de conséquences à long terme, pour eux et pour notre système de santé ». Enfin, devant la spécificité de l’exercice à domicile, la doctorante prêche pour des échanges réguliers avec les Idels qui « ne voient pas le même patient que le médecin et sont plus à même de percevoir les signes d’une évolution qui pourrait compliquer leur maintien à domicile ». Enfin, elle pose une dernière question : « l’enseignement du métier d’infirmière, majoritairement en structure hospitalière, prépare-t-il encore à la réalité du terrain pour devenir IDEL ? »… Pour lire la thèse, c’est ci-dessous !
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