Nouvel outil de description de l’accessibilité aux soins
Prenant en compte l’accessibilité des médecins généralistes, mais aussi de leurs partenaires au quotidien (infirmières libérales, kinés, pharmacies), de ceux servant d’appui au diagnostic (laboratoires d’analyses médicales et centres de radiologies), et des services d’urgence, une nouvelle façon de décrire l’accessibilité aux soins est apparue. Elle répartit chacune des 34 900 communes de France et des DOM en fonction du niveau d’accessibilité de tous ces professionnels, mais aussi en fonction des besoins potentiels de soin de la population. Sept catégories de communes sont alors observées. Deux d’entre elles cumulent faible accessibilité aux soins, forts désavantages socio-économiques et, même, baisse de l’offre de soins (23% des communes, représentant 5% de la population). Dans deux autres types de communes, l’accessibilité aux soins ne concerne qu’une partie de l’offre de soin seulement, ce qui remet en cause l’optimisation des parcours de soins (34% des communes et 13% de la population). Enfin, dans des communes mieux dotées en matière d’accessibilité, d’autres problématiques d’évolution de l’offre et de besoins persistent. Ce nouvel outil a été financé par la Commission Européenne et co-réalisé par l’IRDES (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), l’EHESP (École des hautes études en santé publique) et l’Université de Rennes. Pour accéder au classement des communes, c’est ci-dessous !
À lire aussi
L’adhésion à l’Angiil gratuite, voire même apporteuse d’économies… vous n’y croyez pas ? C’est, pourtant,...
Liquider sa retraite peut être compliqué. En septembre 2022, l’Angiil avait donc lancé une...