Soutien aux professionnels de santé : 2024, année de triste record…
Sur l’année 2024, la plateforme d’écoute de l’association Soins aux Professionnels de Santé, partenaire de l’Angiil, a enregistré 7005 demandes d’aide et de soutien. Soit une augmentation de +16% par rapport à 2023. Les appels sont passés à 45% par des professionnels de santé (33% d’étudiants), en grande majorité salariés (81%), de sexe féminin (75%) et habitant l’Ile-de-France (28%) ou l’Auvergne-Rhône-Alpes (13%). Parmi ces professionnels, les infirmières restent les plus représentées (25%). Les professionnels de santé appellent SPS pour des raisons personnelles dans un peu plus de la moitié des cas : les motifs d’ordre professionnel (burn-out, conflit avec les collègues, démotivation) représentent 1/3 des appels, mais sont en progression. Sur l’ensemble des appels recueillis par SPS tous profils d’appelants confondus, 70% ont fait l’objet d’une réorientation : vers un psychologue en face-à-face pour 1/3 d’entre eux, le médecin traitant (8%), un psychiatre (7%), les services ou structures en lien avec le travail (médecine du travail, manager… pour 9%). D’autres orientations ont également été faites vers des assistantes sociales, réseau Souffrance et travail, professeurs… Au total, les appels réorientés ont augmenté d’environ 8%. A cela, une explication : les appelants sont de plus en plus vulnérables. Contactant SPS pendant 29 minutes en moyenne (mais pendant plus d’une heure pour 8% des appels !), les appelants sont à 40% aux stades 2-3-4-5, c’est-à-dire relevant, au minimum de « dépression plus ou moins addiction ». Comparé à 2023, SPS constate une forte augmentation (+66%) des demandes de grades 2 et 3 et même un doublement des appels de grade 4. Six appels ont même concerné un stade 5, dite situation d’urgence (« risque de passage à l’acte imminent »). Pour en savoir davantage, c’est ci-dessous
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